Les transporteurs de marchandises, exerçant au niveau du quai minéralier du port autonome d’Abidjan, ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail, mais aussi des contrats avec les cimentiers.

Ils estiment qu’ils subissent beaucoup d’injustices et de frustrations. Pour mettre fin à cela, ils ont décidé de s’appuyer sur le Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier.

Une rencontre d’échanges a été organisée à cet effet, le jeudi 8 juillet, à Treichville, avec le directeur général du Haut Conseil, Diaby Ibrahim.

Selon Cissé Mamy, directeur de la société ‘’Logistic Transport et Fret’’, leur porte-parole, les transporteurs souhaitent que leur faîtière les aide à mettre fin aux nombreuses difficultés, auxquelles ils sont confrontés depuis quelques années.

Notamment la concurrence déloyale engagée par des camions en provenance de pays étrangers ; la tarification du transport qui est jusqu’à ce jour, fixé par les cimentiers ; la mauvaise exploitation des camions lors des déchargements de navire ; et, parfois, le retard dans le recouvrement des factures.

A l’issue de la rencontre, un groupe de travail, composé de transporteurs, a été mis en place, avec pour mission de représenter le haut Conseil auprès de l’association des cimentiers, recenser l’ensemble des entreprises ayant un contrat, mener les négociations sur les tarifs avec les entreprises de ciment.

Ce groupe aura aussi pour mission de s’informer du planning de déchargement des navires, s’assurer du dispatching de camions sur les navires et leur sécurité, suivre la facturation des tonnages par transporteur, veiller au programme de paiement, informer la direction d’éventuelles difficultés, veiller au respect des clauses du contrat et à la satisfaction des cimentiers.

Mais aussi, de s’informer sur les évolutions du marché et de la concurrence, s’assurer du paiement des factures des transporteurs et déclarer le fret 72 heures, avant l’arrivée du navire.