Agrégats macroéconomiques : L’Uemoa affiche des performances remarquables

Le secrétaire général de l’Uemoa (au centre), Augustin Ahio Niango, s’est réjoui de cet atelier qui vise à éclairer les journalistes sur les chantiers de l’Union. (Photo : DR)
Le secrétaire général de l’Uemoa (au centre), Augustin Ahio Niango, s’est réjoui de cet atelier qui vise à éclairer les journalistes sur les chantiers de l’Union. (Photo : DR)
Le secrétaire général de l’Uemoa (au centre), Augustin Ahio Niango, s’est réjoui de cet atelier qui vise à éclairer les journalistes sur les chantiers de l’Union. (Photo : DR)

Agrégats macroéconomiques : L’Uemoa affiche des performances remarquables

Le 13/07/21 à 10:27
modifié 13/07/21 à 10:36
En 2019, le taux de croissance de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a enregistré le chiffre de 5,7%. Il a augmenté de 1,9%, avec un taux d’endettement contenu à 49,9% en 2020. Tels sont les résultats qui prouvent à suffisance que l'Uemoa enregistre des performances remarquables, malgré la maladie à coronavirus qui a impacté bien des économies.

Paterne Gnazalé, chargé de la surveillance multilatérale au sein de l’Uemoa, a présenté ces chiffres, le 12 juillet, au cours d’un atelier régional d’information et de sensibilisation des journalistes sur les chantiers de l’Union organisé par l’Uemoa à Ouagadougou. Ce séminaire qui prend fin le 14 juillet regroupe plus d’une vingtaine de journalistes issus des États membres de l’Union.

Animant la conférence d’ouverture sur le thème « Mécanisme de la surveillance multilatérale au sein de l’Uemoa : acquis et perspectives », Paterne Gnazalé a expliqué les raisons de la bonne tenue des agrégats macroéconomiques dans l’Union. « L’Uemoa est l’une des rares communautés économiques régionales qui a eu un taux de croissance positif en 2020, malgré la Covid-19. Ses performances sont remarquables. Les États ont mis en place des stratégies de développement de long terme. Ils ont élaboré des plans de développement orientés vers l’accroissement des investissements. Ceci explique pourquoi l’Uemoa évolue en termes de taux de croissance. Les relations de l’Union avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale lui permettent de mener des réformes institutionnelles et macroéconomiques », a-t-il indiqué.

Tout en ajoutant que le 27 avril dernier, la Conférence des Chefs d’État de l’Uemoa a suspendu l’application du Pacte de convergence pour permettre aux États membres d’avoir plus de marge de manœuvre pour contenir l’impact de la crise de la Covid-19. Ce qui a permis aux États, dit-il, de mobiliser des ressources pour résoudre les problèmes de santé et de relancer leur économie.

Pour ce qui est de la surveillance multilatérale, l’expert note qu’il permet de s’assurer que les politiques budgétaires mises en œuvre par les États sont cohérentes et conformes à la politique monétaire de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (Bceao).

Le secrétaire général de l’Uemoa, Augustin Ahio Niango, a salué la tenue de cet atelier de trois jours qui vise à instruire les femmes et hommes de médias sur les activités de l’Union et de contribuer, in fine, à l’amélioration des informations vraies et pertinentes relayées par les organes de presse sur le processus d’intégration sous-régionale.

« Le rôle des journalistes est essentiel et plus important dans la prise de conscience des citoyens. La Commission est convaincue que la communication et l’information jouent un rôle primordial dans la mise en œuvre des chantiers de l’Uemoa », a-t-il laissé entendre.

Promouvoir un espace harmonisé et intégré

Créée, il faut le rappeler, le 10 janvier 1964 à Dakar, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a pour objectif essentiel l’édification, en Afrique de l’Ouest, d’un espace économique harmonisé et intégré, au sein duquel sont assurées une totale liberté de circulation des personnes, des capitaux, des biens et services et des facteurs de production ainsi que la jouissance effective du droit d’exercice et d’établissement pour les professions libérales, de résidence pour les citoyens sur l’ensemble du territoire communautaire.

Huit États côtiers et sahéliens utilisant une monnaie commune, le franc Cfa, composent l’Uemoa. Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Buissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. L’Uemoa couvre une superficie de 3 506 126 km2 et compte 123,6 millions d’habitants.

De notre envoyée spéciale à Ouagadougou


Le 13/07/21 à 10:27
modifié 13/07/21 à 10:36