Production de beurre de karité : Ousmane Diagana promet une aide de l’institution financière internationale
Le vice-président de la Banque mondiale est allé prendre le pouls pour un éventuel financement de cette coopérative.
Les femmes de la coopérative « Chigata », productrices et transformatrices du beurre de karité de Natiokobadara, un quartier de Korhogo, ne pouvaient rêver mieux. Et pour cause. Le vice-président de la Banque mondiale chargé de l’Afrique de l’ouest et du centre leur a rendu visite, le lundi 12 juillet, avec une forte délégation.
Elles qui ont toujours voulu d’un financement pour améliorer leurs outils de production pour un meilleur rendement de leur activité ont eu là l’occasion rêvée de solliciter une aide financière auprès du représentant de cette institution financière internationale.
Durant près d’une heure, Ousmane Diagana s’est fait expliquer dans les moindres détails le processus de production et de transformation du beurre de karité. Et surtout, il a voulu comprendre quel est leur circuit de commercialisation et dans quelles conditions elles travaillent.
Ce haut représentant de la Banque mondiale, au contact de ces braves femmes, a pu se faire une idée de la pénibilité de leur travail.
Awa Coulibaly, présidente de la coopérative « Chigata », a expliqué au vice-président de la Banque mondiale que leur principal souci est le financement. Selon la présidente de la coopérative « Chigata », du fait de la forte concurrence des pays voisins qui disposent d’assez de moyens financiers, des acheteurs viennent acheter ici une bonne partie de la matière première.
La présidente a susurré au représentant de la Banque mondiale, qu’un financement conséquent va leur permettre de moderniser aussi leurs outils de transformation du beurre de karité. « Si nous avons du matériel de première génération, il est certain que nous allons avoir des produits en quantité et en qualité pour satisfaire le marché », a-t-elle assuré.
Mais pour elle, ce matériel de qualité est d’autant plus indispensable qu’il est la clé pour la certification de leurs produits. « Sans la certification de nos produits, il est impossible pour nous d’avoir des marchés à l’extérieur », a plaidé Awa Coulibaly.
Quant aux difficultés de cette coopérative, Ousmane Diagana s’est dit convaincu qu’il leur faut un appui financier pour une meilleure structuration, une meilleure organisation et un accès aux meilleures technologies. « Tout cela réduira le coût de la charge de travail, accroîtra les bénéfices et par la suite, leur permettra de moderniser leurs conditions de travail en créant des industries sur place », s’est-il persuadé.
A cet effet, il a promis que dans un mois, des missions d’évaluation de la Banque mondiale viendront pour poursuivre la préparation d’un programme qui a été déjà conçu dans sa première phase. Avant de rassurer que les discussions avec les populations vont se poursuivre pour que ce programme soit une réalité.
De notre envoyé spécial à Korhogo
Durant près d’une heure, Ousmane Diagana s’est fait expliquer dans les moindres détails le processus de production et de transformation du beurre de karité. Et surtout, il a voulu comprendre quel est leur circuit de commercialisation et dans quelles conditions elles travaillent.
Ce haut représentant de la Banque mondiale, au contact de ces braves femmes, a pu se faire une idée de la pénibilité de leur travail.
Awa Coulibaly, présidente de la coopérative « Chigata », a expliqué au vice-président de la Banque mondiale que leur principal souci est le financement. Selon la présidente de la coopérative « Chigata », du fait de la forte concurrence des pays voisins qui disposent d’assez de moyens financiers, des acheteurs viennent acheter ici une bonne partie de la matière première.
La présidente a susurré au représentant de la Banque mondiale, qu’un financement conséquent va leur permettre de moderniser aussi leurs outils de transformation du beurre de karité. « Si nous avons du matériel de première génération, il est certain que nous allons avoir des produits en quantité et en qualité pour satisfaire le marché », a-t-elle assuré.
Mais pour elle, ce matériel de qualité est d’autant plus indispensable qu’il est la clé pour la certification de leurs produits. « Sans la certification de nos produits, il est impossible pour nous d’avoir des marchés à l’extérieur », a plaidé Awa Coulibaly.
Quant aux difficultés de cette coopérative, Ousmane Diagana s’est dit convaincu qu’il leur faut un appui financier pour une meilleure structuration, une meilleure organisation et un accès aux meilleures technologies. « Tout cela réduira le coût de la charge de travail, accroîtra les bénéfices et par la suite, leur permettra de moderniser leurs conditions de travail en créant des industries sur place », s’est-il persuadé.
A cet effet, il a promis que dans un mois, des missions d’évaluation de la Banque mondiale viendront pour poursuivre la préparation d’un programme qui a été déjà conçu dans sa première phase. Avant de rassurer que les discussions avec les populations vont se poursuivre pour que ce programme soit une réalité.
De notre envoyé spécial à Korhogo