École supérieure interafricaine d’électricité: Vers la réouverture de l’institution de formation de haut niveau
Peu avant, l’ambassadeur du Canada, Claude Demers, qui a pris part à la cérémonie de signature - aux côtés du Dg de Côte d’Ivoire Énergies, Amidou Traoré - a assuré les parties signataires de l’engagement de la mission diplomatique dont il a la charge à leurs côtés. Ce, d’autant que « le secteur de la formation figure en bonne place dans les priorités de l’ambassade du Canada en Côte d’Ivoire ».
Pour sa part, Abel Didier Tella, Dg de l’Asea, a expliqué que la réouverture de l’école découle de la nécessité de faire face aux besoins des sociétés membres, notamment en raison de l’évolution qu’a connue le secteur, surtout du point de vue technique et technologique. « L’Asea a compris qu’elle n’aurait jamais dû abandonner l’Esie », a-t-il admis.
Abel Didier Tella a également fait savoir que cet accord constitue l’une des étapes importantes vers la création du Réseau africain des centres d’excellence en électricité (Racee). Surtout, « cette étude est de loin la plus complexe et sensible au vu des parties prenantes engagées et compte tenu de sa priorité pour le secteur électrique africain », a-t-il souligné.
Quant à Philippe Mpeck, directeur de projet Cegep de Trois Rivières au Canada, il s’est félicité de ce que son institution ait été retenue pour mener le projet. Philippe Mpeck a aussi relevé que les termes de référence contenus dans l’appel d’offres demandaient des résultats au niveau de la forme juridique de l’école, mais également sur les aspects académique, technique et de gouvernance.
Pour rappel, l’Esie - initialement basée à Bingerville - avait cessé ses activités en 1999, après 20 ans d’activité et la formation d’environ 240 hauts cadres dans le domaine de l’électricité.