Le ministre Alcide Djédjé et les autres invités de marque se sont prêtés à une photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture. (Photo : DR)
Le ministre Alcide Djédjé et les autres invités de marque se sont prêtés à une photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture. (Photo : DR)
Promotion du commerce intra-africain : Les femmes exposent leur vision
Quels sont les défis et les opportunités auxquels les femmes ivoiriennes sont confrontées lorsqu’elles s’engagent dans le commerce intra-africain ? Et que proposent-elles pour améliorer les échanges entre pays africains ?
Telles sont entre autres questions au menu d’une rencontre d’échanges, initiée hier, dans les locaux du ministère d’État, ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, par la représentation du Système des Nations unies en Côte d’Ivoire. En collaboration avec le ministère d’État, ministère des Affaires Étrangères de l’Intégration africaine et de la Diaspora.
Intitulée « Consultation préparatoire nationale pour l’élaboration du protocole africain sur les femmes dans le commerce, dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) », cette rencontre a enregistré plusieurs dizaines de femmes issues de divers secteurs d’activités (agriculture, commerce, entrepreneuriat, Ong, etc.).
L’objectif est de permettre aux femmes d’exprimer leurs besoins et leurs intérêts en matière de commerce dans le contexte de la Zlecaf.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, chargé de l’Intégration africaine, Alcide Djédjé. Il avait à ses côtés les représentantes de l’Union africaine, d’Onufemmes et du Pnud en Côte d’Ivoire.
Tout en saluant cette initiative, le ministre Alcide Djédjé, a salué « le bon basculement vers les questions économiques », au niveau des activités des représentations des Nations Unies en Côte d’Ivoire. « Je me félicite que les institutions internationales représentées en Côte d’Ivoire soient sorties des questions trop politiques pour s’attaquer désormais aux problèmes économiques. Cela prouve que nous avons fait du chemin et surtout que nous sommes sur le bon chemin », a-t-il lancé.
Pour sa part, Ghitu Mundunge, représentant du coordonnateur résident du Système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot, a adressé ses félicitations au gouvernement ivoirien pour les nombreux progrès déjà enregistrés dans la préparation des conditions qui permettraient à l’ensemble de la société de tirer le maximum de profit de la Zlecaf, avec notamment l’élaboration d’une stratégie nationale et la mise en place d’un Secrétariat national dédié.
« La Zlecaf est un ambitieux projet qui vise à lever les goulots institutionnels et éliminer les obstacles tarifaires et non tarifaires, ralentissant la promotion du commerce entre les différentes régions d’Afrique », a-t-il souligné.
Il a aussi noté que la Zlecaf, qui regroupe 1,3 milliard d’habitants, devrait permettre à près de 30 millions de personnes de sortir de l’extrême pauvreté, d’augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes vivant avec moins de 5,50 Dollars par jour, et d’obtenir des gains salariaux plus importants.
« Elle devrait aussi permettre aux acteurs du secteur informel, par exemple les femmes commerçantes, de migrer vers le secteur formel. Les enjeux sont importants car la contribution des femmes aux économies nationales est importante », a-t-il affirmé.
Ajoutant que pour la Côte d’Ivoire, la mise en œuvre de la Zlecaf aura pour effet d’augmenter les exportations vers le reste de l’Afrique dans les secteurs prioritaires dans lesquels les femmes sont engagées, tels que l’agriculture, la petite industrie manufacturière, l’alimentation, l’habillement et l’artisanat.
Intitulée « Consultation préparatoire nationale pour l’élaboration du protocole africain sur les femmes dans le commerce, dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) », cette rencontre a enregistré plusieurs dizaines de femmes issues de divers secteurs d’activités (agriculture, commerce, entrepreneuriat, Ong, etc.).
L’objectif est de permettre aux femmes d’exprimer leurs besoins et leurs intérêts en matière de commerce dans le contexte de la Zlecaf.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, chargé de l’Intégration africaine, Alcide Djédjé. Il avait à ses côtés les représentantes de l’Union africaine, d’Onufemmes et du Pnud en Côte d’Ivoire.
Tout en saluant cette initiative, le ministre Alcide Djédjé, a salué « le bon basculement vers les questions économiques », au niveau des activités des représentations des Nations Unies en Côte d’Ivoire. « Je me félicite que les institutions internationales représentées en Côte d’Ivoire soient sorties des questions trop politiques pour s’attaquer désormais aux problèmes économiques. Cela prouve que nous avons fait du chemin et surtout que nous sommes sur le bon chemin », a-t-il lancé.
Pour sa part, Ghitu Mundunge, représentant du coordonnateur résident du Système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot, a adressé ses félicitations au gouvernement ivoirien pour les nombreux progrès déjà enregistrés dans la préparation des conditions qui permettraient à l’ensemble de la société de tirer le maximum de profit de la Zlecaf, avec notamment l’élaboration d’une stratégie nationale et la mise en place d’un Secrétariat national dédié.
« La Zlecaf est un ambitieux projet qui vise à lever les goulots institutionnels et éliminer les obstacles tarifaires et non tarifaires, ralentissant la promotion du commerce entre les différentes régions d’Afrique », a-t-il souligné.
Il a aussi noté que la Zlecaf, qui regroupe 1,3 milliard d’habitants, devrait permettre à près de 30 millions de personnes de sortir de l’extrême pauvreté, d’augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes vivant avec moins de 5,50 Dollars par jour, et d’obtenir des gains salariaux plus importants.
« Elle devrait aussi permettre aux acteurs du secteur informel, par exemple les femmes commerçantes, de migrer vers le secteur formel. Les enjeux sont importants car la contribution des femmes aux économies nationales est importante », a-t-il affirmé.
Ajoutant que pour la Côte d’Ivoire, la mise en œuvre de la Zlecaf aura pour effet d’augmenter les exportations vers le reste de l’Afrique dans les secteurs prioritaires dans lesquels les femmes sont engagées, tels que l’agriculture, la petite industrie manufacturière, l’alimentation, l’habillement et l’artisanat.