Sportivement : Bye-bye Tokyo, vive Paris 2024 !
Clap de fin pour les Jeux de Tokyo. La 32e édition des Jeux olympiques de l’ère moderne s’est achevée, le dimanche 8 août, avec la traditionnelle cérémonie de clôture. Malgré le report d’un an, en raison de la pandémie mondiale, les Japonais ont réussi tout de même à tenir leur pari et offert une belle quinzaine sportive. Deux semaines de compétition, de stress, de larmes, de joie et de peine.
De ces jeux nippons, l’on retiendra que les États-Unis ont régné sur l’évènement. Sur les 1 080 médailles distribuées, ce sont les Américains qui en ont récolté le plus : 113 (39 or, 41 argent et 33 bronze). Ils devancent la Chine à une médaille d’or près. Côté ivoirien, avec seulement une médaille de bronze, la délégation se classe 86e ex æquo avec plusieurs pays.
Une analyse du tableau des médailles fait ressortir que les Ivoiriens ont reculé d’au moins trente places, par rapport à l’édition brésilienne en 2016 (2 titres, 1 médaille d’or et 1 de bronze, 2 au total). C’est grâce au taekwondo que la Côte d’Ivoire n’est pas rentrée bredouille du Japon.
On avait croisé les doigts pour Marie Josée Ta Lou à l’athlétisme. Finalement, elle n’a pas pu faire mieux qu’une quatrième place en finale du 100 m. Elle est ensuite tombée au 200 m. Jusqu’à une minute de la fin de leur dernier match contre l’Espagne, en quarts de finale, les Eléphants footballeurs avaient une médaille à portée de main. Mais hélas !
Après un but de Max Alain Gradel qui leur ouvrait les portes du paradis, le ciel est tombé sur leur tête. Comme un château de cartes, le rêve olympique des footballeurs s’est effrité. Ils ont perdu en quarts de finale (5-2 a.p). Mardi, en recevant, à son cabinet, la sprinteuse Ta Lou et les taekwondo-in, Charlène Traoré et Seydou Gbané, Paulin Claude Danho, le ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie sportive, a invité les uns et les autres à mettre le cap sur Paris 2024.
C’est dans trois ans ! Et le ministre, tout en invitant les présidents de fédérations « à se mettre vite au travail afin de préparer les prochains Jeux olympiques », leur a demandé « un programme structurant et innovant ». Espérons que ce ne sont pas des paroles de politicien. Car, aucune fédération de sport en Côte d’Ivoire ne dispose de moyens conséquents pour préparer des athlètes pour les Jeux olympiques.
La Fédération nationale fait de la détection et organise des championnats. Elle profite des compétitions internationales financées par l’Etat pour permettre aux athlètes d’être compétitifs. Il y a même des tournois de qualification que l’Etat doit financer. Mais très souvent, le ministère leur oppose un refus net, sous prétexte qu’il n’y a pas d’argent.
A quoi sert-il de demander à des fédérations de vous soumettre leur budget international, sachant que le ministère va saucissonner, puis utiliser à sa guise ? Combien de difficultés la tutelle n’a-t-elle pas fait dans la préparation des athlètes ivoiriens pour les jeux de Tokyo ? La plupart n’ont pas suivi à la lettre le programme initial établi par leurs entraîneurs.
Les footballeurs, tout comme les Taekwondo-in ont dû faire une croix sur des tournois de préparation en France, au Luxembourg et au Japon. On a également parlé de décalage horaire de 9h. Ce qui demandait un minimum de temps pour s’acclimater. Mais la direction générale des sports a balayé la proposition du revers de la main. Le Comité national olympique ? N’en parlons même pas. Dieu seul sait si réellement cette représentation du Comité international olympique existe en Côte d’Ivoire.
Le Cno, en Côte d’Ivoire, n’innove jamais. Une structure constipée qui ne bouge qu’à la veille des Jeux olympiques. En dehors de cela, ce comité, perdu aux Deux-Plateaux, offre juste trois ou quatre sessions de formation dans l’année et quelques bourses aux athlètes. Des bourses qui couvrent à peine les besoins des athlètes. Vivement le nouveau Cno Côte d’Ivoire !
Une analyse du tableau des médailles fait ressortir que les Ivoiriens ont reculé d’au moins trente places, par rapport à l’édition brésilienne en 2016 (2 titres, 1 médaille d’or et 1 de bronze, 2 au total). C’est grâce au taekwondo que la Côte d’Ivoire n’est pas rentrée bredouille du Japon.
On avait croisé les doigts pour Marie Josée Ta Lou à l’athlétisme. Finalement, elle n’a pas pu faire mieux qu’une quatrième place en finale du 100 m. Elle est ensuite tombée au 200 m. Jusqu’à une minute de la fin de leur dernier match contre l’Espagne, en quarts de finale, les Eléphants footballeurs avaient une médaille à portée de main. Mais hélas !
Après un but de Max Alain Gradel qui leur ouvrait les portes du paradis, le ciel est tombé sur leur tête. Comme un château de cartes, le rêve olympique des footballeurs s’est effrité. Ils ont perdu en quarts de finale (5-2 a.p). Mardi, en recevant, à son cabinet, la sprinteuse Ta Lou et les taekwondo-in, Charlène Traoré et Seydou Gbané, Paulin Claude Danho, le ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie sportive, a invité les uns et les autres à mettre le cap sur Paris 2024.
C’est dans trois ans ! Et le ministre, tout en invitant les présidents de fédérations « à se mettre vite au travail afin de préparer les prochains Jeux olympiques », leur a demandé « un programme structurant et innovant ». Espérons que ce ne sont pas des paroles de politicien. Car, aucune fédération de sport en Côte d’Ivoire ne dispose de moyens conséquents pour préparer des athlètes pour les Jeux olympiques.
La Fédération nationale fait de la détection et organise des championnats. Elle profite des compétitions internationales financées par l’Etat pour permettre aux athlètes d’être compétitifs. Il y a même des tournois de qualification que l’Etat doit financer. Mais très souvent, le ministère leur oppose un refus net, sous prétexte qu’il n’y a pas d’argent.
A quoi sert-il de demander à des fédérations de vous soumettre leur budget international, sachant que le ministère va saucissonner, puis utiliser à sa guise ? Combien de difficultés la tutelle n’a-t-elle pas fait dans la préparation des athlètes ivoiriens pour les jeux de Tokyo ? La plupart n’ont pas suivi à la lettre le programme initial établi par leurs entraîneurs.
Les footballeurs, tout comme les Taekwondo-in ont dû faire une croix sur des tournois de préparation en France, au Luxembourg et au Japon. On a également parlé de décalage horaire de 9h. Ce qui demandait un minimum de temps pour s’acclimater. Mais la direction générale des sports a balayé la proposition du revers de la main. Le Comité national olympique ? N’en parlons même pas. Dieu seul sait si réellement cette représentation du Comité international olympique existe en Côte d’Ivoire.
Le Cno, en Côte d’Ivoire, n’innove jamais. Une structure constipée qui ne bouge qu’à la veille des Jeux olympiques. En dehors de cela, ce comité, perdu aux Deux-Plateaux, offre juste trois ou quatre sessions de formation dans l’année et quelques bourses aux athlètes. Des bourses qui couvrent à peine les besoins des athlètes. Vivement le nouveau Cno Côte d’Ivoire !