Sécurité routière : L’Etat se dote d’une fourrière administrative d'une capacité de 4000 véhicules

 Le ministre Amadou Koné souhaite que les travaux de cet ouvrage se fassent avec célérité pour que la fourrière soit livrée d’ici la fin de l’année prochaine. (DR)
Le ministre Amadou Koné souhaite que les travaux de cet ouvrage se fassent avec célérité pour que la fourrière soit livrée d’ici la fin de l’année prochaine. (DR)
Le ministre Amadou Koné souhaite que les travaux de cet ouvrage se fassent avec célérité pour que la fourrière soit livrée d’ici la fin de l’année prochaine. (DR)

Sécurité routière : L’Etat se dote d’une fourrière administrative d'une capacité de 4000 véhicules

Le 16/08/21 à 16:28
modifié 16/08/21 à 22:38
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a posé la première pierre de l’édifice qui viendra freiner l’ardeur des mauvais conducteurs.
Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a procédé à la pose de la première pierre de la fourrière administrative dénommée CGI park, le 13 août à Allokoi, Autoroute du Nord PK22.

Ce projet, à terme, apportera une solution durable à la problématique des accidents de la route en particulier et de la sécurité routière en Côte d’Ivoire en général.

Le ministre des Transports Amadou Koné s’est réjoui du lancement des travaux de cette fourrière qui vont durer 18 mois pour un coût d’un peu plus de 3 milliards de Fcfa.






Le ministre des Transports Amadou Koné après la pose de la première pierre de la fourrière administrative (PHOTOS:Dr)
Le ministre des Transports Amadou Koné après la pose de la première pierre de la fourrière administrative (PHOTOS:Dr)



Le représentant du gouvernement a confié que le manque véritable d’une telle infrastructure constituait un gros handicap dans la gestion de la mobilité et la lutte contre l’incivisme sur les routes ivoiriennes. Il a souhaité que les travaux de cet ouvrage se fassent avec célérité pour que la fourrière soit livrée d’ici la fin de l’année prochaine.

Amadou Koné a affirmé que l’édifice réservé aux automobilistes réfractaires au code de la route sera le plus grand et le plus moderne de toute la sous-région.

Le ministre des Transport ne s’est pas arrêté là. Il a donné des instructions claires à l’entreprise en charge de la construction de la fourrière.

« J’ai demandé au Dg de Quipux d’intégrer dans ledit projet des stations de contrôle techniques pour que les véhicules qui n’ont pas leur contrôle technique à jour et qui seront amenés ici le fassent avant de sortir. Il ne s’agit pas seulement de mettre en fourrière des gens qui ne respectent pas le code de la route ou qui ont commis des infractions, mais de faire en sorte qu’ils sortent de ce site en étant en règle », a expliqué le ministre. Qui a ajouté que le projet va contribuer non seulement à créer des emplois, mais aussi à moderniser l’action qui est menée en collaboration avec les forces de l’ordre « pour que nos routes soient sûres et que nous perdions moins de vie dans la circulation routière. »

La maquette de la nouvelle fourrière que va réaliser le gouvernement. (Dr)
La maquette de la nouvelle fourrière que va réaliser le gouvernement. (Dr)



« L’Etat a marqué sa volonté politique de faire changer les choses, d’inverser la courbe des accidents de la route, et, pour ce faire, a proposé un certain nombre de moyens qui sont en train d’être mis en œuvre. La présente fourrière s’inscrit dans cette vision de gestion intégrative qui doit permettre de faciliter la tâche à l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur, depuis nos éléments des forces de l’ordre qui s’investissent dans des opérations de contrôle, de répression jusqu’à l’administration », a renchéri le directeur général de Quitux Afrique, Ibrahima Koné.

Construit sur une superficie de 5 hectares, le projet sera exécuté par Quipux Afrique SA. Ibrahim Koné a indiqué que cette fourrière sera adossée à d’autres sites tampons situés à l’intérieur de la ville d’Abidjan, notamment l’autoroute Abobo-Adjamé, Grand-Bassam.

L’infrastructure disposera, entre autres, d’un parking de stationnement des véhicules immobilisés, d’un garage automobile pour le suivi de la flotte de véhicules d’enlèvement, etc. La capacité prévue est d’environ 4000 véhicules en rotation.



Le 16/08/21 à 16:28
modifié 16/08/21 à 22:38