Enseignement supérieur/Adama Diawara : «Le renouvellement des bourses et les secours financiers coûteront 21 176 320 000 Fcfa»
e ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique prépare activement une rentrée unique pour le 18 octobre prochain, pour l’année académique 2021-2022.
Il en sera de même pour les bourses, qui connaissent un retard de paiement. « Le renouvellement des bourses 2019-2020, celui des bourses 2020-2021, ainsi que les secours financiers coûteront 21 176 320 000 Fcfa ». C’est ce que nous a confié hier après-midi au téléphone le responsable dudit département, Adama Diawara.
Car malheureusement, a-t-il expliqué, « les superpositions des années académiques ont eu pour conséquence des retards dans le paiement des bourses, c’est comme un effet collatéral ».
Le ministère a cependant pu s’acquitter cette année du paiement des bourses de l’année académique 2018-2019. Il reste à payer celles de l’année 2019-2020, année académique qui est terminée, et 2020-2021 qui est achevée à l’université de Man, mais qui est en cours dans les autres universités, y compris l’université Félix-Houphouët-Boigny, et qui devrait s’achever au plus tard en septembre, pour que la rentrée unique ait lieu le 18 octobre.
Les secours financiers seront également pris en compte. Adama Diawara s’apprête donc à demander une rallonge budgétaire au ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, afin de pouvoir payer ces deux années de bourses ; car le montant restant sur le budget 2021 ne permet pas de payer la totalité des bourses. Parce qu’il faudra également tenir compte des bourses d’excellence attribuées aux étudiants qui ont de bons résultats dans les grandes écoles françaises telles que Polytechnique Paris.
Dans l’urgence, et pour tenir l’engagement de la normalisation, le ministre a affirmé : « Des instructions ont été données au directeur des Bourses, au plus tard demain (ndlr : aujourd’hui), pour lancer le processus de renouvellement des bourses 2019-2020 ».
Le ministre a précisé qu’il n’est pas question de supprimer les bourses: « Cela n’a jamais été évoqué. La Côte d’Ivoire, pays pionnier dans la sous-région, ne va pas supprimer ces avantages sociaux. Cela n’a aucun sens. En tout cas, ce n’est pas le Président Alassane Ouattara qui le fera ».
A l’issue d’une rencontre à l’université Nangui Abrogoua le 10 août et à l’université Félix Houphouët-Boigny le 12 août, les étudiants boursiers menacent d’entrer dans une phase encore plus active de leurs revendications, à travers une mobilisation nationale, si rien n’est fait jusqu’au lundi 23 août prochain.
Car malheureusement, a-t-il expliqué, « les superpositions des années académiques ont eu pour conséquence des retards dans le paiement des bourses, c’est comme un effet collatéral ».
Le ministère a cependant pu s’acquitter cette année du paiement des bourses de l’année académique 2018-2019. Il reste à payer celles de l’année 2019-2020, année académique qui est terminée, et 2020-2021 qui est achevée à l’université de Man, mais qui est en cours dans les autres universités, y compris l’université Félix-Houphouët-Boigny, et qui devrait s’achever au plus tard en septembre, pour que la rentrée unique ait lieu le 18 octobre.
Les secours financiers seront également pris en compte. Adama Diawara s’apprête donc à demander une rallonge budgétaire au ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, afin de pouvoir payer ces deux années de bourses ; car le montant restant sur le budget 2021 ne permet pas de payer la totalité des bourses. Parce qu’il faudra également tenir compte des bourses d’excellence attribuées aux étudiants qui ont de bons résultats dans les grandes écoles françaises telles que Polytechnique Paris.
Dans l’urgence, et pour tenir l’engagement de la normalisation, le ministre a affirmé : « Des instructions ont été données au directeur des Bourses, au plus tard demain (ndlr : aujourd’hui), pour lancer le processus de renouvellement des bourses 2019-2020 ».
Le ministre a précisé qu’il n’est pas question de supprimer les bourses: « Cela n’a jamais été évoqué. La Côte d’Ivoire, pays pionnier dans la sous-région, ne va pas supprimer ces avantages sociaux. Cela n’a aucun sens. En tout cas, ce n’est pas le Président Alassane Ouattara qui le fera ».
A l’issue d’une rencontre à l’université Nangui Abrogoua le 10 août et à l’université Félix Houphouët-Boigny le 12 août, les étudiants boursiers menacent d’entrer dans une phase encore plus active de leurs revendications, à travers une mobilisation nationale, si rien n’est fait jusqu’au lundi 23 août prochain.