Présence de l’éléphant ‘’Hamed’’ dans les villages du Hambol: Le ministère des Eaux et Forêts plaide pour qu’on ne lui fasse pas de mal

Hamed, l'éléphant solitaire continue de faire des siennes dans les villages du Hambol. (DR)
Hamed, l'éléphant solitaire continue de faire des siennes dans les villages du Hambol. (DR)
Hamed, l'éléphant solitaire continue de faire des siennes dans les villages du Hambol. (DR)

Présence de l’éléphant ‘’Hamed’’ dans les villages du Hambol: Le ministère des Eaux et Forêts plaide pour qu’on ne lui fasse pas de mal

Le 18/08/21 à 14:40
modifié 18/08/21 à 15:18
Une clôture électrifiée autour d’un espace s’étendant sur une superficie de 20 ha constituant une zone provisoire d’accueil de l’éléphant, est en train d’être construite afin de l’empêcher de causer d’autres dégâts.

L’éléphant dénommé ‘’Hamed’’ qui a été déplacé en septembre 2020 du département de Guitry vers la réserve du N’Zi River Lodge en raison des dégâts qu’il causait dans les villages de Guitry, s’illustre encore depuis quelques mois dans les départements de Dabakala et de Bouaké, à travers les mêmes attitudes destructrices.

En effet, il est sorti de sa réserve d’accueil quelques semaines après son transfert et recommence à causer les mêmes dégâts au sein des villages environnants. Actuellement, il occupe la route allant de Bouaké à la ville de Satama-Sokoro, précisément dans les environs du village de Gbamakro.

Dans un communiqué rendu public depuis le mardi 17 août, le ministère des Eaux et Forêts indique qu’il mesure pleinement les désagréments causés par cette situation et mène par conséquent des actions visant à rassurer les populations, à les former à l’application de mesures de protection de leurs cultures et à les sensibiliser à la conservation du pachyderme.

‘’Hamed’’ fait certes de nombreux dégâts, mais il n’est pas question de le perdre. « Il convient de rappeler que la population d’éléphants de notre pays est passée de plus de 1000 individus dans les années 1990 à environ 500 actuellement. La perte d’un seul éléphant est significative pour notre pays car cette espèce est menacée d’extinction. Il est donc important de tout mettre en œuvre pour maintenir cet éléphant en vie. Le gouvernement met tout en œuvre pour que cette situation prenne fin dans les meilleurs délais », indique le ministère dans le communiqué.

Dans cette mission non moins délicate, la priorité du ministère des Eaux et Forêts demeure bien évidement la protection des populations qui sont exposées, ainsi que leurs biens, indique le document.

« La réserve du N’Zi River Lodge effectue depuis plusieurs semaines des travaux de construction d’une clôture électrifiée autour d’un espace couvrant une superficie d’environ 20 ha qui constitue une zone provisoire d’accueil où sera réintroduit l’éléphant pour l’empêcher de causer d’autres dégâts. Les travaux prendront fin dans les meilleurs délais avant la capture et le retour de l’éléphant dans la réserve du N’Zi River Lodge », précise la note.

En attendant la fin de cette opération, le ministère des Eaux et Forêts a mobilisé en urgence ses services pour organiser une opération de suivi et de refoulement de l’éléphant. Aussi, un collier Gps a-t-il été installé sur le pachyderme afin de le suivre à la trace.


Le 18/08/21 à 14:40
modifié 18/08/21 à 15:18