Isaac Gnamba-Yao, directeur général de la Poste de Côte d'Ivoire. (Photo : Poro Dagnogo)
27e Congrès de l’Upu/Isaac Gnamba-Yao : ‘‘La poste est un pilier important dans le développement socio-économique d’une nation’’
Le 27e congrès postal universel, mais aussi et surtout, la situation financière de la poste de Côte d’Ivoire était au centre d’une conférence de presse animée, le mercredi 18 août, par le directeur général de la poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba-Yao, en marge des travaux.
Selon lui, la stratégie postale mondiale d’Abidjan qui sortira de ce congrès est en train de se dessiner. Laquelle permettra de déterminer la nouvelle mission assignée à la poste dans le monde. Si cette stratégie est adoptée, la poste pourra décollée.
« La poste, dira-t-il, a un avenir radieux. Elle est une opportunité pour les pays qui mettent le citoyen au centre de leurs activités. Le pays, qui ne va pas se mettre en ligne avec cette orientation, sera dépassé », a-t-il prévenu.
Il a aussi rappelé que le rôle de la poste, c’est d’assurer le lien social entre les populations et l’État. On peut se servir de la poste pour développer des services financiers pour les populations.
« Par exemple, la poste donne, aujourd’hui, la possibilité de commander des extraits de naissance en ligne. Elle permet, aussi, à des artisans ivoiriens d’être présents sur internet et de vendre leurs produits et de faire livrer leurs produits, avec la possibilité de payer en ligne. Elle permet, également, de vendre des boîtes postales électroniques, en plus des boîtes postales physiques. Elle a sorti des produits de vente d’enveloppe pour permettre à tous les ivoiriens, quelle que soit leur situation géographique, de déposer leurs dossiers afin de postuler à des concours publics, sans avoir à effectuer le déplacement physique ».
Il a, en outre, plaidé pour que l’État octroie à la poste un certain nombre de marchés, pour lui permettre de sortir des difficultés financières qu’elle traverse. Car, dira-t-il, à ce jour, la poste de Côte d’Ivoire est endettée à hauteur de 30 milliards de Fcfa. « Nous avons d’énormes difficultés financières. Pour sortir de ces difficultés, il faut que l’État nous attribue, en priorité, les marchés de services. La poste de Côte d’Ivoire dispose de 200 bureaux sur le territoire. Que l’État nous permette de les exploiter », a-t-il insisté.
Il a, par ailleurs, annoncé la création, dans les prochains mois, d’une banque postale. Car, soutient-il, la poste fonctionne, en principe, sur trois pieds. A savoir, la poste physique, la poste numérique et la poste financière. Toutes les postes, qui se portent très bien dans le monde, fonctionnent sur ces trois pieds. Il manque ce troisième pilier à la poste de Côte d’Ivoire.
« Il ne faut pas réduire la poste aux courriers. La poste de Côte d’Ivoire est la seule société qui a réussi à mettre en place une plateforme de commande et de distribution d’extraits de naissance. Elle est un pilier important dans le développement socio-économique d’une nation. On peut l’utiliser pour accompagner le quotidien des populations. Il faut faire des postes des points de prestation de service aux citoyens », a-t-il poursuivi.
« La poste, dira-t-il, a un avenir radieux. Elle est une opportunité pour les pays qui mettent le citoyen au centre de leurs activités. Le pays, qui ne va pas se mettre en ligne avec cette orientation, sera dépassé », a-t-il prévenu.
Il a aussi rappelé que le rôle de la poste, c’est d’assurer le lien social entre les populations et l’État. On peut se servir de la poste pour développer des services financiers pour les populations.
« Par exemple, la poste donne, aujourd’hui, la possibilité de commander des extraits de naissance en ligne. Elle permet, aussi, à des artisans ivoiriens d’être présents sur internet et de vendre leurs produits et de faire livrer leurs produits, avec la possibilité de payer en ligne. Elle permet, également, de vendre des boîtes postales électroniques, en plus des boîtes postales physiques. Elle a sorti des produits de vente d’enveloppe pour permettre à tous les ivoiriens, quelle que soit leur situation géographique, de déposer leurs dossiers afin de postuler à des concours publics, sans avoir à effectuer le déplacement physique ».
Il a, en outre, plaidé pour que l’État octroie à la poste un certain nombre de marchés, pour lui permettre de sortir des difficultés financières qu’elle traverse. Car, dira-t-il, à ce jour, la poste de Côte d’Ivoire est endettée à hauteur de 30 milliards de Fcfa. « Nous avons d’énormes difficultés financières. Pour sortir de ces difficultés, il faut que l’État nous attribue, en priorité, les marchés de services. La poste de Côte d’Ivoire dispose de 200 bureaux sur le territoire. Que l’État nous permette de les exploiter », a-t-il insisté.
Il a, par ailleurs, annoncé la création, dans les prochains mois, d’une banque postale. Car, soutient-il, la poste fonctionne, en principe, sur trois pieds. A savoir, la poste physique, la poste numérique et la poste financière. Toutes les postes, qui se portent très bien dans le monde, fonctionnent sur ces trois pieds. Il manque ce troisième pilier à la poste de Côte d’Ivoire.
« Il ne faut pas réduire la poste aux courriers. La poste de Côte d’Ivoire est la seule société qui a réussi à mettre en place une plateforme de commande et de distribution d’extraits de naissance. Elle est un pilier important dans le développement socio-économique d’une nation. On peut l’utiliser pour accompagner le quotidien des populations. Il faut faire des postes des points de prestation de service aux citoyens », a-t-il poursuivi.