Festival Wè de Marcory (Festiwem): Marcory a vibré au rythme de la tradition Wè

Le festiwem a été une bonne opportunité de découverte de la culture des peuples Wè. (DR)
Le festiwem a été une bonne opportunité de découverte de la culture des peuples Wè. (DR)
Le festiwem a été une bonne opportunité de découverte de la culture des peuples Wè. (DR)

Festival Wè de Marcory (Festiwem): Marcory a vibré au rythme de la tradition Wè

Le 19/08/21 à 17:26
modifié 19/08/21 à 23:42
La première édition du festival Wè de Marcory (Festiwem) a tenu toutes ses promesses. Durant trois jours (du 13 au 15 août), ce peuple s'est retrempé dans sa tradition.
Présidé par Aby Raoul, le député-maire de la commune de Marcory et parrainé par Alain-Richard Donwahi, le ministre des Eaux et Forêts, ce festival a été l’occasion pour de nombreux ressortissants de l’ouest de la Côte d’Ivoire et plus particulièrement les originaires des régions du Guémon et du Cavally, de se ressourcer dans leurs rites et traditions ancestrales.
A l'ouverture, le 13 août, au foyer des jeunes de Marcory, s’est tenue une double réflexion conjointement menée par Alain Tailly qui a exposé sur « l’art de la parole en pays Wè, creuset de démocratie » et la styliste modéliste Ouli Patricia qui s’est exprimée sur : « le pagne tissé et la valorisation culturelle du vêtement Wè ».
Après ce temps de réflexion, les officiels et illustres invités à ce festival, pour la suite, ont découvert le village du Festiwem (Wèglo) sis au terrain Konan Raphaël de Marcory-Sicogi. Ce fut l’occasion pour Mmes Ouassia et Marie-Agathe Fauquemberg, représentantes respectives du parrain Alain-Richard Donwahi et du député-maire Aby Raoul de procéder à la coupure du ruban avec à leurs côtés Kossonou Paul-Marie, représentant Harlette Badou N'Guessan Kouamé, ministre de la Culture et de l’industrie des Arts et du spectacle.

Après les civilités publiques des officiels, le Festiwem a déroulé son programme qui a été meublé par la musique moderne et tradi-moderne wê et le folklore. Des masques (Glaé), des jongleurs, des jeunes chorégraphes du klon (danse initiatique) venus de Guéhouo (Guémon) ont fait montre de leurs talents. Deux concerts géants ont également vu les prestations en live des artistes tradi-modernes Gbou César, Ful de Yah, Jah Pippo, le groupe Métal Fusion de Zoncé et l’étoile montante de la Word music, version wè, l’artiste Ouliyet.
Au final, le festiwem a été une bonne opportunité de découverte des multiples facettes de la culture et des traditions des peuples Wè, avec tout ce que cela comporte comme socle d’organisation sociale et du vivre-ensemble notamment une communauté d’hommes et de femmes structurellement organisée autour des valeurs sociales telles que la musique, la danse, la chorégraphie, les chants, la mode, la lutte, la gastronomie, etc.
Pour Olivier Yro, Commissaire Général du Festiwem, le succès de ce premier acte annonce un deuxième très enrichissant en 2022.


Le 19/08/21 à 17:26
modifié 19/08/21 à 23:42