Lutte contre l’orpaillage clandestin : Un syndicat d’artisans miniers réaffirme son engagement

Zakary Bamba, président du Syn-Gpmaci, a prononcé la conférence de presse pour dénoncer l'orpaillage clandestin. (DR)
Zakary Bamba, président du Syn-Gpmaci, a prononcé la conférence de presse pour dénoncer l'orpaillage clandestin. (DR)
Zakary Bamba, président du Syn-Gpmaci, a prononcé la conférence de presse pour dénoncer l'orpaillage clandestin. (DR)

Lutte contre l’orpaillage clandestin : Un syndicat d’artisans miniers réaffirme son engagement

Le 21/08/21 à 01:05
modifié 21/08/21 à 01:15
Le Syndicat national du Groupement des exploitants des petites mines et acheteurs de Côte d'Ivoire (Syn-Gpmaci) a animé le 16 août, à son siège à Cocody-Riviera, une conférence de presse en vue de réaffirmer son engagement dans la lutte contre l’orpaillage clandestin qui s’intensifie dans le pays.

Zakary Bamba, président de ce syndicat, a regretté le gros manque à gagner s’élevant à 500 milliards de FCfa qu’enregistre la Côte d’Ivoire chaque année du fait des irrégularités dans le secteur de l’artisanat minier.

« Bien que le gouvernement ait pris des mesures pour l’assainissement et le développement du secteur, notamment à travers l’adoption du code minier de 2014 et la facilitation de la délivrance des autorisations aux exploitants, la contribution du secteur dans l’économie reste faible à cause de l’exploitation illégale que nous constatons tous », a-t-il indiqué.

Zakary Bamba a aussi noté qu’au titre des conséquences de l’exploitation illégale, la montée de l’insécurité, en particulier du terrorisme. « Quand vous voyez le développement des sites clandestins, vous voyez aussi le développement de la criminalité sous toutes ses formes. Que ce soit la consommation des drogues, le trafic d’enfants ou encore la prostitution. Ces zones d’orpaillage favorisent énormément le terrorisme », a-t-il fait remarquer.

Le président du Syn-Gpmaci a enfin invité les exploitants des petites mines et acheteurs à s’inscrire pleinement dans la légalité. Toute chose qui permettrait le développement de leurs activités mais qui aurait également un impact positif sur les communautés et aiderait à impulser le développement économique du pays.

« Le fait de se maintenir dans l’illégalité n’est pas la solution à l’avenir de leur activité. Il faudrait qu’ils s’inscrivent dans le cadre légal, ce qui va leur permettre d’avoir non seulement de la quantité dans ce qu’ils font, mais également de la qualité dans l’appréciation », a-t-il argué. Et d’ajouter : « le secteur minier de l’artisanat peut devenir un facteur de développement important pourvu que les choses se passent dans les règles et que l’illégalité qui frappe de plein fouet notre activité, même si elle n’est pas supprimée, soit marquée ».

A cet effet, Zakary Bamba a assuré de l’engagement de son syndicat à poursuivre la sensibilisation auprès des acteurs des petites mines, notamment en les instruisant sur l’opportunité de se conformer aux législations en vigueur.


Le 21/08/21 à 01:05
modifié 21/08/21 à 01:15