Il a fallu plus de huit heures de discussions entre la tutelle et le collectif des syndicats des gardes pénitentiaires hier, au cabinet du Garde des Sceaux, pour trouver une issue aux revendications posées.

Le ministère de la Justice et des Droits de l’homme s’est donné un délai qui court jusqu’au mois d’octobre pour répondre à certaines revendications du collectif des gardes pénitentiaires.

A la suite de ces échanges, le collectif des syndicats des gardes pénitentiaires a suspendu son mot d’ordre de grève. Selon un communiqué de la faitière des syndicats des gardes pénitentiaires, fait au siège de l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unatrci), le porte-parole du collectif, Oko Dago Michael, a affirmé que le ministre Jean Sansan Kambilé les a rejoints à la table des discussions. Il les a assurés de la libération des gardes pénitentiaires placés en garde à vue dans l’immédiat.

Pour ce qui est des revendications, un arrêté sera pris pour le galonnage de la corporation. De plus, la tutelle s’engage à trouver un mécanisme pour la revalorisation du taux de bail. Des nominations seront faites sous peu pour la désignation du directeur et du sous-directeur de l’école pénitentiaire.

La tutelle a assuré au cours des négociations que l’affectation des promotions en attente sera effective.

De même qu’une dérogation spéciale a été prise pour les agents qui ont atteint la limite d’âge de 43 ans pour le concours. En ce qui concerne la prime de contagion, « un autre terme sera approprié pour faciliter son application », rapporte le porte-parole.

Quant aux autres points à l’ordre du jour, des discussions vont se poursuivre entre les deux parties.

Un chronogramme sera déterminé pour les autres points, motifs de grève. Entre autres : le cadre juridique de travail, la prime de contagion, la prime, etc.

Notons que la centrale syndicale Unatrci a été à la table des négociations pour aboutir à ces revendications.

Rappelons que la grève des gardes pénitentiaires a débuté le 18 août dans toutes les maisons d’arrêt et de correction de Côte d’Ivoire .