4e congrès de la FENACCI : La fédération devient la "Centrale syndicale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire"
Le bilan moral et financier de l’équipe sortante a été adopté par acclamation. Après cinq années passées à la tête de la Fenacci, cette équipe a enregistré des recettes estimées à 109 millions de FCFA sans aucune subventionnée. Et des dépenses qui se chiffrent à 114 millions de FCFA. Ce qui représente un solde de 5 millions de FCFA.
Pour les cinq années à venir, M. Soumahoro entend s’engager davantage dans le développement du commerce en Côte d’Ivoire et surtout lutter contre la vie chère. « Nous avons mis sur pied une commission chargée de la lutte contre la vie chère. Nous allons nous atteler à faire fonctionner cette commission. Et surtout trouver des solutions à ce problème récurrent qui est d’actualité pour les intérêts des acteurs de commerce. Nous pensons que nous sommes là également pour aider les autorités à faire face à cette problématique de la vie chère. Il faut de vrais acteurs dans chaque filière pour informer les tenants du pouvoir sur les difficultés liées à leurs activités ».
S’agissant de la mutation de la Fenacci en Centrale syndicale, M. Soumahoro a donné des explications :« Ce sont les commerçants qui sont les pourvoyeurs de fonds de l’Etat. Et chaque 1ER mai, ce sont nos fonds qu’on prend pour donner aux centrales syndicales. L’Etat leur donne la bagatelle de 800 millions de FCFA alors que c’est nous qui sommes les bailleurs de fonds de l’Etat. Il était donc important pour nous de nous transformer en centrale syndicale ».
Pour le président Farikou Soumahoro, la Fenacci qui se veut un instrument stratégique de lutte pour la défense des intérêts des acteurs du commerce ne pouvait donc que se muer en Centrale syndicale.
Ibrahim Diaby, Directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d'Ivoire a tenu à féliciter les organisateurs de ce congrès. Et qu’au sortir de cette rencontre, ils mettront sur pied des « instances beaucoup plus renforcées et un plan d’action beaucoup plus clair qui va permettre d’avoir un secteur de commerce beaucoup plus professionnel. Pour M. Diaby, cela est à l’avantage du transporteur routier qui a besoin d’avoir en face un secteur du commerce véritablement renforcé afin de rentabiliser ses affaires ».
Pour les professionnels du numérique, en adoptant le digital cela va permettre d’améliorer la chaîne de production en fluidifiant les différents processus et entrainera ainsi la réduction du coût de production des produits. « Lorsque les coûts de production sont réduits, bien évidemment à la consommation, il s’en suit la réduction des prix des produits », a soutenu Sekongo Clotcho.