La conférence de presse du directeur général sortant du bureau international de l’Upu a enregistré un record de participation de journalistes. (Photo : Sébastien Kouassi)
La conférence de presse du directeur général sortant du bureau international de l’Upu a enregistré un record de participation de journalistes. (Photo : Sébastien Kouassi)
Bishar Hussein: ‘‘C’est la résilience et la témérité de la Côte d’Ivoire qui lui ont permis d’obtenir l’organisation de ce 27e Congrès de l’UPU’’
Élu en 2012 comme directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (Upu), SEM. Bishar Hussein est en fin de mandat. Il quitte ses fonctions le 27 août, à l’issue du 27e Congrès de l’Union, qui se tient depuis le 9 août au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Mais avant, il a tenu hier une conférence de presse pour faire le bilan de ses actions à la tête de l’institution postale. Au cours de laquelle, il n’a pas caché sa joie et sa fierté d’avoir dirigé le Bureau international de l’Upu.
« Je suis très content de cette expérience. Je crois que j’ai fait de mon mieux. Nous avons apporté beaucoup de changements à cette union. L’organisation de ce 27e Congrès en Côte d’Ivoire en terre africaine est un résultat concret. En outre, en 2019, lors d’un congrès extraordinaire à Genève en Suisse, nous avons sauvé l’Union d’une scission », note-t-il. Avant de poursuivre : « J’ai aussi créé un équilibre au niveau des membres de l’Upu. En effet, par le passé, les pays industrialisés étaient plus nombreux que les pays en développement. Conséquence : les débats étaient déséquilibrés et tournaient toujours en faveur des pays industrialisés. Il a fallu que je recrute d’autres membres pour établir l’équilibre. J’ai en outre mis un accent particulier sur la politique du genre au sein de l’Union. Nous avons beaucoup de réformes et j’en suis véritablement fier ».
Il se dit aussi très satisfait de sa carrière. Il a, en effet, été directeur général de la poste dans son pays, le Kenya, puis ambassadeur de son pays pendant 6 ans, avant d’être élu comme Directeur général du Bureau international de l’Upu. « J’ai fait le tour, c’est le moment pour moi de faire la passe à une nouvelle génération », soutient-il.
Pour le Directeur général sortant du Bureau international de l’Upu, l’avenir de la poste est plutôt reluisant. Pourvu qu’elle adopte la digitalisation des services. Car, dira-t-il, les temps ont changé et la lettre traditionnelle est en train d’être dépassée. En outre, la poste qui n’applique que des coûts sociaux est confrontée à une forte concurrence depuis plus de 30 ans de la part des entreprises motivées uniquement que par leur profit.
La Poste, affirme-t-il, est très importante dans le développement socio-économique de tout État. C’est un moyen pour toute petite entreprise de développer ses services.
SEM. Bishar Hussein estime par ailleurs que c’est la résilience et la témérité de la Côte d’Ivoire qui lui ont permis d’obtenir l’organisation de ce 27e Congrès de l’Upu.
En effet, rappelle-t-il, c’est depuis 1999 que la Côte d’Ivoire se propose pour accueillir ce congrès. Mais chaque fois, un évènement malheureux a brisé l’espoir jusqu’à ce que le signe indien soit enfin vaincu en 2021.
« L’organisation du congrès de 2004 a échappé à la Côte d’Ivoire à cause de la crise armée de 2002. En 2014, il était convenu d’attribuer l’organisation à la Côte d’Ivoire, lorsque l’épidémie d’Ebola s’est déclarée en Guinée. Dès lors, les autres États ne voulaient plus venir en Côte d’Ivoire, qu’ils considéraient comme une zone à risque. Cette autre tentative a été bonne malgré la réticence des uns et des autres, qui prétextaient de la pandémie de la Covid-19. Je félicite les autorités ivoiriennes pour leur détermination », lance-t-il.
« Je suis très content de cette expérience. Je crois que j’ai fait de mon mieux. Nous avons apporté beaucoup de changements à cette union. L’organisation de ce 27e Congrès en Côte d’Ivoire en terre africaine est un résultat concret. En outre, en 2019, lors d’un congrès extraordinaire à Genève en Suisse, nous avons sauvé l’Union d’une scission », note-t-il. Avant de poursuivre : « J’ai aussi créé un équilibre au niveau des membres de l’Upu. En effet, par le passé, les pays industrialisés étaient plus nombreux que les pays en développement. Conséquence : les débats étaient déséquilibrés et tournaient toujours en faveur des pays industrialisés. Il a fallu que je recrute d’autres membres pour établir l’équilibre. J’ai en outre mis un accent particulier sur la politique du genre au sein de l’Union. Nous avons beaucoup de réformes et j’en suis véritablement fier ».
Il se dit aussi très satisfait de sa carrière. Il a, en effet, été directeur général de la poste dans son pays, le Kenya, puis ambassadeur de son pays pendant 6 ans, avant d’être élu comme Directeur général du Bureau international de l’Upu. « J’ai fait le tour, c’est le moment pour moi de faire la passe à une nouvelle génération », soutient-il.
Pour le Directeur général sortant du Bureau international de l’Upu, l’avenir de la poste est plutôt reluisant. Pourvu qu’elle adopte la digitalisation des services. Car, dira-t-il, les temps ont changé et la lettre traditionnelle est en train d’être dépassée. En outre, la poste qui n’applique que des coûts sociaux est confrontée à une forte concurrence depuis plus de 30 ans de la part des entreprises motivées uniquement que par leur profit.
La Poste, affirme-t-il, est très importante dans le développement socio-économique de tout État. C’est un moyen pour toute petite entreprise de développer ses services.
SEM. Bishar Hussein estime par ailleurs que c’est la résilience et la témérité de la Côte d’Ivoire qui lui ont permis d’obtenir l’organisation de ce 27e Congrès de l’Upu.
En effet, rappelle-t-il, c’est depuis 1999 que la Côte d’Ivoire se propose pour accueillir ce congrès. Mais chaque fois, un évènement malheureux a brisé l’espoir jusqu’à ce que le signe indien soit enfin vaincu en 2021.
« L’organisation du congrès de 2004 a échappé à la Côte d’Ivoire à cause de la crise armée de 2002. En 2014, il était convenu d’attribuer l’organisation à la Côte d’Ivoire, lorsque l’épidémie d’Ebola s’est déclarée en Guinée. Dès lors, les autres États ne voulaient plus venir en Côte d’Ivoire, qu’ils considéraient comme une zone à risque. Cette autre tentative a été bonne malgré la réticence des uns et des autres, qui prétextaient de la pandémie de la Covid-19. Je félicite les autorités ivoiriennes pour leur détermination », lance-t-il.