Yahi Nestor Gahé, co-commissaires de la biennale. (DR)
Biennale internationale de danse de Côte d’Ivoire: Les initiateurs situent les enjeux de ce rendez-vous
Accompagnement chorégraphique, spectacles, journées scientifiques et stage d’initiation à la danse professionnelle. Tels sont les quatre grands axes de la biennale internationale de danse de Côte d’Ivoire dont la première édition a débuté le 27 août, dans la commune d’Abobo.
Cette journée inaugurale a été marquée par une grande parade à travers les artères de la commune et deux spectacles de danse chorégraphique qui ont eu pour cadre le Centre d’action culturelle d’Abobo (Cacab).
A cette occasion, les deux initiateurs de la biennale ont donné les raisons de la création de cet évènement. Il s’agit des chorégraphes Ange Aoussou, fondatrice du festival "Un pas vers l’avant" et Yahi Nestor Gahé, président de l’association Danse ivoire diaspora.
Pour ce dernier qui évolue en Allemagne, c’est une main tendue des acteurs évoluant à l’extérieur à leurs jeunes frères en quête de formation et de perspectives. «C’est aussi un coup de pouce au projet de professionnalisation de la danse en Côte d’Ivoire», a-t-il expliqué. Abondant dans son sens, la chorégraphe Ange Aoussou, co-commissaire de la biennale, a partagé ses motivations. «En tant qu’enfant du ghetto, j’ai voulu créer cet évènement pour donner la possibilité aux gens issus de ce milieu de bénéficier d'une formation en danse et chorégraphie, au même titre que ceux qui ont eu la chance d’accéder aux instituts de formation dédiés», a-t-elle déclaré. La biennale qui a cours jusqu'au 12 septembre est donc le fruit de la rencontre de deux professionnels qui ont la même vision. Le volet formation sera assuré par six chorégraphes de renom venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.