Parcs nationaux, forêts classées: Un Groupe d’experts appelle l’Etat de Côte d’Ivoire à un contrôle accru
Selon Golou Christelle Sové, le dernier rapport Ipcc (Intergovernmental panel on climate change) en français Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) la situation du réchauffement planétaire est très alarmante. L’être humain est indiscutablement responsable du dérèglement climatique par une émission dangereusement débordante de certains gaz à effet de serre tels que le méthane, l’ozone et le dioxyde de carbone qui compressent l’atmosphère. Prévenant que si rien n’est fait, les prochaines décennies seront le théâtre de catastrophes inimaginables.
Dans cette ambiance mondiale, dit-elle, la Côte d’Ivoire a le devoir de se mobiliser afin d’utiliser cette dynamique pour demander de l’aide et obtenir des moyens internationaux qui permettront de remplir cette mission aux efforts titanesques que constitue la reconstitution de la couverture forestière.
« Le mois de juillet 2021 est le mois le plus chaud jamais enregistré. Quand ces scientifiques présentent les résultats de leur travail, plusieurs y voient de la surenchère et de l’hyperbole. Pourtant allez même dans les villages, tout le monde en parle, le temps a changé. Il ne pleut plus aux moments indiqués et on ne sait plus où mettre la tête », fait remarquer la présidente du Gcs.
Elle a saisi l’occasion pour faire des recommandations. Il s’agit, entre autres, de sensibiliser les populations des zones urbaines et rurales sur l’importance de protéger les forêts, renforcer et améliorer les instruments étatiques existants, encourager les initiatives de la société civile qui cadrent avec les questions de promotion et de protection de l’environnement.
Il faut favoriser une économie plus verte, associer les mouvements de jeunesse aux prises de décisions relatives à la forêt ivoirienne etc.
Joseph Bessin