2e édition du Forum national du Jeune Cacaoculteur : Pari gagné pour les organisateurs
Selon Alhassane Diakité, commissaire général du Fnjc, l’objectif de cette deuxième édition est de susciter l’intérêt des jeunes de Côte d’Ivoire pour la culture du cacao. Ainsi, aux côtés des organisateurs, le ministre Mamadou Touré et le représentant du ministre d'Etat Kobenan Kouassi Adjoumani ont convenu qu’il était bon que la Côte d’Ivoire se dote d’un institut de formation sur le cacao et sa transformation locale en produits et sous-produits. Ils ont également souhaité qu’il y ait des formations sur le cacao et sa transformation locale intégrées dans les programmes à l’école en Côte d’Ivoire.
Déclarant ouvert ledit événement, le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, tout en rassurant la jeunesse de la présence du gouvernement ivoirien à ses côtés, l'a invitée au retour à la terre. « Acceptez de vous reconvertir », a-t-il conseillé.
Pour lui, il est capital que la jeunesse ivoirienne change de mentalité en ayant l’esprit d’initiative en matière d’entrepreneuriat. Car, dit-il, l’entrepreneuriat reste une opportunité pour réussir. Terminant ses propos, il a félicité les organisateurs de cette initiative qui galvanisent leurs camarades à s’intéresser davantage à la culture du cacao qui a toujours fait la fierté de la Côte d’Ivoire.
Portant la voix du ministre d'Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, N’Guessan Koffi Rodrigue a montré à la jeunesse les opportunités à saisir dans la transformation des fèves de cacao. Car la matière première disponible en Côte d’Ivoire n’attend que son dynamisme et son génie. Bien avant, le représentant du ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du Développement rural a rappelé que c’est en 1880 que les premiers plants de cacaoyers firent leur apparition sur le sol ivoirien.
« Depuis plus de 40 ans, la Côte d’Ivoire occupe le rang de premier producteur mondial. Le cacao ivoirien, c’est environ 40% de la production mondiale avec près d’un million de petits producteurs, près de 15 000 milliards de FCfa de revenus aux acteurs de la filière chaque année », a-t-il précisé.