Cacaoculture: Les inspecteurs du travail pour la conformité de la lutte contre la traite des enfants dans les champs

Les acteurs de la lutte contre les pires formes de travail des enfants en conclave.
Les acteurs de la lutte contre les pires formes de travail des enfants en conclave.
Les acteurs de la lutte contre les pires formes de travail des enfants en conclave.

Cacaoculture: Les inspecteurs du travail pour la conformité de la lutte contre la traite des enfants dans les champs

Le 15/09/21 à 16:26
modifié 17/09/21 à 12:42
Avec pour objectif de trouver des solutions contre les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture, les inspecteurs ivoiriens du travail sont en atelier, du mercredi 15 au vendredi 17 septembre 2021, à Grand-Bassam.

Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de l’opération pilote qui couvrira la région de la Nawa et qui permettra de mettre en œuvre le plan stratégique national d’intervention de l’inspection du travail pour la conformité de la lutte contre la traite des enfants dans la cacaoculture.

Se voulant explicite, Frédéric Lapeyre, directeur du Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (Oit), cet atelier permettra aux inspecteurs de jouer un rôle dans la prévention mais également dans la répression.

Il s’agira de s’attaquer aux causes de vulnérabilité telles que la pauvreté des parents, des planteurs qui expliquent le travail des enfants. Au-delà des causes, il faudra proposer également des solutions telles que comment renforcer la protection sociale des familles planteurs ? Comment diversifier l’économie rurale ?...

Intervenant au nom du ministre de l'Emploi et de la Protection sociale, Bintou Coulibaly, directrice générale du travail, a indiqué que les conclusions de cet atelier permettront d’élaborer un plan stratégique national.

Aussi, au terme de ces travaux initiés par le Bureau international du travail (Bit) et co-financé par l’Unicef, les résultats attendus sont, entre autres, l’identification des producteurs et les zones à visiter ; le rôle de chaque partie prenante est identifié ; la constitution des équipes de contrôle ; l’élaboration et l’adoption des outils de contrôle ; les aspects logistiques et les ressources à mutualiser auprès des partenaires ; la détermination du type de matériel et leur contenu à utiliser pour les interventions de sensibilisation...

Rassurant le gouvernement quant à l’engagement de sa structure aux côtés de la Côte d’Ivoire, Mme Mirkka Mattila, chef de la section protection de l’Unicef, a souhaité le bon déroulement desdits travaux.


Le 15/09/21 à 16:26
modifié 17/09/21 à 12:42