Sébastien Dano Djédjé (président du Comité d’organisation du congrès): “Simone Gbagbo est favorable à la création du nouveau parti”
Le président du comité d’organisation du congrès constitutif du nouveau parti de l’ex-président, Sébastien Dano Djédjé, explique les raisons de la décision de son mentor.
Le président Laurent Gbagbo avait déjà souhaité la disparition du FPI en 2004. En 2006 également, avec la création du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd). En 2010 aussi avec la naissance de la majorité présidentielle. Est-ce cette volonté affirmée qu’il met aujourd’hui à exécution ou est-ce pour contourner Affi N’Guessan ?
Le président Laurent Gbagbo n’a jamais voulu, ni souhaiter la disparition du FPI, parti qu’il a créé et qu’il a dirigé dans des conditions très difficiles, surtout en période de parti unique. Lui qui est à l’écoute de ses militants, du peuple de Côte d’Ivoire et des nombreux progressistes, voulait tout simplement s’appuyer sur le Fpi et ouvrir d’autres perspectives pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique. Pour y arriver, il a besoin de la contribution de tout le monde. Or, vous convenez avec moi que sur le chemin de cette vision, il s’est dressé l’obstacle Affi qu’il a décidé de contourner en laissant à ce dernier l’enveloppe qui lui sert d’appui pour exister.
L’ex-Chef d’État vous a nommé président du Congrès constitutif de son nouveau parti. Qu’est-ce qui a milité en votre faveur et quel est votre agenda ?
C’est à lui qu’il faut poser la question. Cela relève de son pouvoir discrétionnaire. Quant à moi, je peux dire que je suis heureux et fier de cette nomination, parce qu’il m’a choisi parmi de nombreux militants tout aussi méritants et j’avoue que je lui suis très reconnaissant pour cette marque de confiance.
Où et quand se tiendra le Congrès constitutif ?
Le Congrès se tiendra à Abidjan. Pour la date, je vous aviserai dans quelques jours. Je peux vous dire aussi qu’il se tiendra dans la deuxième semaine du mois d’octobre. Nous attendons les résultats de la commission qui traite ce dossier.
Quels sont les noms qui circulent pour désigner ce nouveau parti ?
Nous laissons le soin aux commissions de travail de faire des propositions de noms. Dès lors, vous comprenez bien que je ne puisse pas en dire plus.
Votre ancien parti était de gauche. Quelle sera le positionnement idéologique de la nouvelle formation politique, un parti souverainiste ou de rassemblement ?
Le comité de réflexion pour la préparation du Congrès constitutif est en train de traiter ce dossier et nous attendons les conclusions des travaux.
Deux commissions ont été créées pour organiser le Congrès, comment vont-elles fonctionner ?
Effectivement, deux commissions ont été créées et elles sont au travail actuellement. Les deux commissions travaillent chacune de son côté. Les résultats de leurs travaux seront soumis à l’appréciation d’une cellule de coordination puis au grand groupe de réflexion selon un calendrier bien déterminé.
Comment réagissez-vous au refus de l’ancienne Première dame Simone Ehivet, du rôle qui lui est assigné dans la formation du nouveau parti ?
Je ne suis pas informé du refus dont vous parlez, pour la simple raison que le parti n’est pas encore créé.
Elle a fait lancer un mouvement, Génération capable. Est-ce la rupture ?
Pour le moment, je n’ai pas souvenance qu’elle ait annoncé sa rupture d’avec le nouveau parti, puisqu’il n’est pas encore créé. Ce que je sais, c’est qu’elle est favorable à la création du nouveau parti.
D’anciens camarades du Cnrd et de la Lmp, notamment Boni Claverie, ne se bousculent pas pour répondre à l’appel de Laurent Gbagbo à rejoindre son nouveau parti en création. Quels commentaires cette situation vous inspire-t-elle ?
Le Président Laurent Gbagbo a lancé l’appel à tous ceux et toutes celles qui partagent sa vision pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique. Ceux qui sont intéressés viendront, ceux qui ne sont pas intéressés resteront sur leurs positions. Et puis chacun viendra à son rythme. Moi j’ai la ferme conviction que beaucoup d’Ivoiriens sont intéressés par ce nouveau parti. J’en veux pour preuves tous les nombreux appels que je reçois actuellement de la part de nombreux citoyens non militants du Fpi qui veulent participer à la création de ce nouveau parti.
Charles Blé Goudé, fidèle soutien de l’ex-Chef de l’État, semble également traîner les pas. A la question de savoir s’il va intégrer le nouveau parti, l’ex-leader des étudiants a subordonné sa réponse à son retour en Côte d’Ivoire. Il se donne le temps de consulter ses collaborateurs. Qu’en pensez-vous ?
C’est son droit absolu, que je respecte. Ne vous inquiétez pas, le nouveau parti sera ce que nous voulons qu’il soit. C’est-à-dire un parti solidement implanté en Côte d’Ivoire avec tous ceux et toutes celles qui partagent la vision du Président Laurent Gbagbo et qui est ouvert sur l’Afrique et sur le monde.
Ces réticences ne montrent-elles pas que Laurent Gbagbo ne maîtrise plus tout son monde ?
Le Président Laurent Gbagbo n’a nullement l’intention de maîtriser tout le monde et pourquoi le ferait-il ? Nous combattons la dictature et la pensée unique, donc de grâce permettez à chacun de choisir ce qui est bon pour lui. Dans la pure tradition des règles démocratiques, le Président Laurent Gbagbo a lancé un appel, laissez les Ivoiriens répondre et on avisera.
Que répondez-vous à Pascal Affi N’Guessan, quand il affirme: « Laurent Gbagbo a choisi la rupture et la division. Il enterre l’espoir qu’avaient nos militants, nos électeurs, nos sympathisants, en l’unité de la gauche, en la réconciliation de notre famille politique (...) décision dictée essentiellement par la soif de pouvoir et la volonté de revanche » ?
Laissez Monsieur Affi N’Guessan avec ses accusations gratuites. Nous sommes en train de créer un nouveau parti, un point c’est tout. Chaque chose en son temps. Aujourd’hui, nous sommes dans le temps de la sagesse et de la perspective incarnée par le Président Gbagbo. Que tous ceux et toutes celles qui rêvent d’une Côte d’Ivoire unie, cohésive, solidaire et prospère nous rejoignent pour relever ensemble les grands défis de notre temps.
Pensez-vous que le Président Laurent Gbagbo ait l’intention de briguer un autre mandat ?
C’est lui et lui seul qui décidera de son avenir politique. Nous autres, nous l’accompagnerons dans ses choix.
L’ex-Chef d’État vous a nommé président du Congrès constitutif de son nouveau parti. Qu’est-ce qui a milité en votre faveur et quel est votre agenda ?
C’est à lui qu’il faut poser la question. Cela relève de son pouvoir discrétionnaire. Quant à moi, je peux dire que je suis heureux et fier de cette nomination, parce qu’il m’a choisi parmi de nombreux militants tout aussi méritants et j’avoue que je lui suis très reconnaissant pour cette marque de confiance.
Où et quand se tiendra le Congrès constitutif ?
Le Congrès se tiendra à Abidjan. Pour la date, je vous aviserai dans quelques jours. Je peux vous dire aussi qu’il se tiendra dans la deuxième semaine du mois d’octobre. Nous attendons les résultats de la commission qui traite ce dossier.
Quels sont les noms qui circulent pour désigner ce nouveau parti ?
Nous laissons le soin aux commissions de travail de faire des propositions de noms. Dès lors, vous comprenez bien que je ne puisse pas en dire plus.
Votre ancien parti était de gauche. Quelle sera le positionnement idéologique de la nouvelle formation politique, un parti souverainiste ou de rassemblement ?
Le comité de réflexion pour la préparation du Congrès constitutif est en train de traiter ce dossier et nous attendons les conclusions des travaux.
Deux commissions ont été créées pour organiser le Congrès, comment vont-elles fonctionner ?
Effectivement, deux commissions ont été créées et elles sont au travail actuellement. Les deux commissions travaillent chacune de son côté. Les résultats de leurs travaux seront soumis à l’appréciation d’une cellule de coordination puis au grand groupe de réflexion selon un calendrier bien déterminé.
Comment réagissez-vous au refus de l’ancienne Première dame Simone Ehivet, du rôle qui lui est assigné dans la formation du nouveau parti ?
Je ne suis pas informé du refus dont vous parlez, pour la simple raison que le parti n’est pas encore créé.
Elle a fait lancer un mouvement, Génération capable. Est-ce la rupture ?
Pour le moment, je n’ai pas souvenance qu’elle ait annoncé sa rupture d’avec le nouveau parti, puisqu’il n’est pas encore créé. Ce que je sais, c’est qu’elle est favorable à la création du nouveau parti.
D’anciens camarades du Cnrd et de la Lmp, notamment Boni Claverie, ne se bousculent pas pour répondre à l’appel de Laurent Gbagbo à rejoindre son nouveau parti en création. Quels commentaires cette situation vous inspire-t-elle ?
Le Président Laurent Gbagbo a lancé l’appel à tous ceux et toutes celles qui partagent sa vision pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique. Ceux qui sont intéressés viendront, ceux qui ne sont pas intéressés resteront sur leurs positions. Et puis chacun viendra à son rythme. Moi j’ai la ferme conviction que beaucoup d’Ivoiriens sont intéressés par ce nouveau parti. J’en veux pour preuves tous les nombreux appels que je reçois actuellement de la part de nombreux citoyens non militants du Fpi qui veulent participer à la création de ce nouveau parti.
Charles Blé Goudé, fidèle soutien de l’ex-Chef de l’État, semble également traîner les pas. A la question de savoir s’il va intégrer le nouveau parti, l’ex-leader des étudiants a subordonné sa réponse à son retour en Côte d’Ivoire. Il se donne le temps de consulter ses collaborateurs. Qu’en pensez-vous ?
C’est son droit absolu, que je respecte. Ne vous inquiétez pas, le nouveau parti sera ce que nous voulons qu’il soit. C’est-à-dire un parti solidement implanté en Côte d’Ivoire avec tous ceux et toutes celles qui partagent la vision du Président Laurent Gbagbo et qui est ouvert sur l’Afrique et sur le monde.
Ces réticences ne montrent-elles pas que Laurent Gbagbo ne maîtrise plus tout son monde ?
Le Président Laurent Gbagbo n’a nullement l’intention de maîtriser tout le monde et pourquoi le ferait-il ? Nous combattons la dictature et la pensée unique, donc de grâce permettez à chacun de choisir ce qui est bon pour lui. Dans la pure tradition des règles démocratiques, le Président Laurent Gbagbo a lancé un appel, laissez les Ivoiriens répondre et on avisera.
Que répondez-vous à Pascal Affi N’Guessan, quand il affirme: « Laurent Gbagbo a choisi la rupture et la division. Il enterre l’espoir qu’avaient nos militants, nos électeurs, nos sympathisants, en l’unité de la gauche, en la réconciliation de notre famille politique (...) décision dictée essentiellement par la soif de pouvoir et la volonté de revanche » ?
Laissez Monsieur Affi N’Guessan avec ses accusations gratuites. Nous sommes en train de créer un nouveau parti, un point c’est tout. Chaque chose en son temps. Aujourd’hui, nous sommes dans le temps de la sagesse et de la perspective incarnée par le Président Gbagbo. Que tous ceux et toutes celles qui rêvent d’une Côte d’Ivoire unie, cohésive, solidaire et prospère nous rejoignent pour relever ensemble les grands défis de notre temps.
Pensez-vous que le Président Laurent Gbagbo ait l’intention de briguer un autre mandat ?
C’est lui et lui seul qui décidera de son avenir politique. Nous autres, nous l’accompagnerons dans ses choix.