A 17 mois de la Can 2023 : La fièvre monte dans le Gbêkê

Le Comité d'organisation et les autorités de la ville en ordre de bataille. (DR)
Le Comité d'organisation et les autorités de la ville en ordre de bataille. (DR)
Le Comité d'organisation et les autorités de la ville en ordre de bataille. (DR)

A 17 mois de la Can 2023 : La fièvre monte dans le Gbêkê

Le 21/09/21 à 22:52
modifié 21/09/21 à 22:59
A dix-sept mois du coup d’envoi de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de la Caf, le président du Cocan 2023, François Amichia est en train de remuer ciel et terre pour faire accélérer les préparatifs. Il est vrai que ce n’est pas son rôle de construire les stades, les hôtels, d'équiper les hôpitaux et construire les routes, mais il a pris son bâton de pèlerin pour sillonner les villes hôtes de l’événement, pour booster et maintenir en éveil les entreprises et leurs travailleurs sur les chantiers.

Une sorte de pression qui a des effets notables sur le terrain. Et puis, cette tournée du patron du Cocan 2023 permet non seulement de toucher du doigt les réalités du terrain, mais aussi de communier avec les populations afin de les plonger dans l’esprit de cette grande fête du football continental.

A Bouaké, la grande réunion de synthèse, mardi matin à la préfecture, a vite tourné en un meeting géant. Le Cocan a ravivé la flamme du football. En quelques jours, tout Bouaké s’est mobilisée comme un seul homme, derrière le maire Nicolas Djibo, le préfet de région, Tuo Fozié et Jean-Claude Kouassi, le ministre-gouverneur de Gbêkê et de la Vallée du Bandama pour lancer la machine du Cocan.

Tous se sont engagés à s’investir totalement pour faire de la Can 2023 une véritable fête. Séance tenante, le maire Nicolas Djibo a actionné les différents comités de quartier, les associations de jeunes, de femmes et autres.

Bouaké, fière du joyau architectural qu’est devenu son stade de la paix, s’est approprié le Cocan 2023. Une fête de la jeunesse africaine qu’elle veut à la dimension du souhait du Chef de l’État. A savoir une Can jamais réalisée depuis la création de cette compétition par la Caf. « Avec le trophée ou pas, il faudrait qu’au soir de ce championnat d’Afrique des nations de football, l’on retienne que la Côte d’Ivoire a gagné », a indiqué le préfet de région Tuo Fozié.

En homme pragmatique, le préfet militaire a promis de mettre un accent particulier sur la sécurité de la Can à Bouaké. « Il faut que dans notre comportement dans la rue, au stade, le visiteur qui arrive chez nous comprenne qu’à Bouaké, nous sommes accueillants et chaleureux », a poursuivi Tuo Fozié.

Dans une grande salle de réunion de la préfecture de Bouaké pleine comme un œuf, le président François Albert Amichia s’est dit heureux de retrouver l’ambiance de Bouaké. Cette ville cosmopolite, Bouaké la belle, la joie, avec sa piscine, son carnaval, sa célèbre boîte de nuit le Savannah...

Bref, en attendant la mise en place du comité local d’organisation, le président du Cocan a plongé la salle dans les plus beaux souvenirs de la cité. Non sans interpeller les fils et filles de la région à corriger cette carence inadmissible en infrastructures hôtelières à Bouaké et ses environs.


Le 21/09/21 à 22:52
modifié 21/09/21 à 22:59