Éliminatoires du Mondial 2022 : Pourquoi le stade de Yamoussoukro n’a pas été homologué
Les conclusions du rapport de la visite d’inspection de la Confédération africaine de football, sur l’homologation du nouveau stade de Yamoussoukro sont connues de tous. Elles sont sans pitié pour la Côte d’Ivoire.
La Caf interdit formellement à la Côte d’Ivoire d’utiliser son stade de 20.000 places construit à Yamoussoukro pour abriter, dès le mois prochain, les matches des 3e et 4e journées des éliminatoires zone Afrique de la Coupe du monde Qatar 2022. Comment en est-on arrivé à cette situation ?
Le mardi 21 septembre, en marge de la visite des sites devant abriter la Can 2023 que nous avons effectuée à Bouaké et Yamoussoukro, nous avons essayé d'avoir quelques explications sur le camouflet de la Caf à la Côte d’Ivoire. C’est que lors de la dernière visite d’inspection de la Caf, à Yamoussoukro, les envoyés de la faîtière avaient prévenu.
« Ils ont relevé plusieurs points que nous devions revoir et corriger. Ces observations avaient été transmises au ministère des Sports via, l’Office national des sports (Ons) », confie un responsable du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), travaillant sur le chantier exécuté par les Français de la Sogea Satom.
Que s’est-il passé entre les deux visites pourtant bien espacées de la Caf ? « Beh, je ne sais pas... posez la question au ministre Danho Paulin », insiste un technicien qui a requis l’anonymat. C’est que les agents du Bnetd se sentent un peu bafoués sur ce chantier contrôlé par l’entreprise française.
« Quand nous faisons des observations que rejette la partie française, il suffit que ces derniers passent un coup de fil au ministre et tout est botté en touche. Voilà comment on en est arrivé à cette situation. Le maître d’œuvre qui est le ministère des Sports était informé de ce qu’il y avait à faire depuis le début et personne n’a levé le petit doigt. Pauvre directrice générale de l’Ons, d’aucun croirait que c’est sa faute », insiste l’agent du Bnetd, frustré comme tous les Ivoiriens qui ont appris de façon brutale cette mauvaise nouvelle.
Selon d’autres sources, la société française qui a le contrat de construction du stade a disposé 87 caméras de surveillance, mais pas toutes fonctionnelles. Or l’émissaire de la Caf avait insisté sur cet aspect des choses.
En gros, selon la Caf, les travaux du stade de Yamoussoukro sont encore en phase d’exécution « pour atteindre le niveau nécessaire pour assurer le bien-être et la sécurité des joueurs, officiels et supporters en principe attendus pour de tels matches.
Le rapport qui s’appuie sur des éléments photo et vidéo, montrent que le stade présente de gros soucis au niveau de la sécurité, notamment la clôture, la gestion des flux des spectateurs, les caméras de surveillance, etc.
Cela dit, cette sanction de la Caf sonne comme un avertissement à redoubler de vigilance et à suivre avec rigueur, les travaux qui doivent plus que jamais être accélérés. Car 2023, c’est dans un peu plus de 15 mois !
Le mardi 21 septembre, en marge de la visite des sites devant abriter la Can 2023 que nous avons effectuée à Bouaké et Yamoussoukro, nous avons essayé d'avoir quelques explications sur le camouflet de la Caf à la Côte d’Ivoire. C’est que lors de la dernière visite d’inspection de la Caf, à Yamoussoukro, les envoyés de la faîtière avaient prévenu.
« Ils ont relevé plusieurs points que nous devions revoir et corriger. Ces observations avaient été transmises au ministère des Sports via, l’Office national des sports (Ons) », confie un responsable du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), travaillant sur le chantier exécuté par les Français de la Sogea Satom.
Que s’est-il passé entre les deux visites pourtant bien espacées de la Caf ? « Beh, je ne sais pas... posez la question au ministre Danho Paulin », insiste un technicien qui a requis l’anonymat. C’est que les agents du Bnetd se sentent un peu bafoués sur ce chantier contrôlé par l’entreprise française.
« Quand nous faisons des observations que rejette la partie française, il suffit que ces derniers passent un coup de fil au ministre et tout est botté en touche. Voilà comment on en est arrivé à cette situation. Le maître d’œuvre qui est le ministère des Sports était informé de ce qu’il y avait à faire depuis le début et personne n’a levé le petit doigt. Pauvre directrice générale de l’Ons, d’aucun croirait que c’est sa faute », insiste l’agent du Bnetd, frustré comme tous les Ivoiriens qui ont appris de façon brutale cette mauvaise nouvelle.
Selon d’autres sources, la société française qui a le contrat de construction du stade a disposé 87 caméras de surveillance, mais pas toutes fonctionnelles. Or l’émissaire de la Caf avait insisté sur cet aspect des choses.
En gros, selon la Caf, les travaux du stade de Yamoussoukro sont encore en phase d’exécution « pour atteindre le niveau nécessaire pour assurer le bien-être et la sécurité des joueurs, officiels et supporters en principe attendus pour de tels matches.
Le rapport qui s’appuie sur des éléments photo et vidéo, montrent que le stade présente de gros soucis au niveau de la sécurité, notamment la clôture, la gestion des flux des spectateurs, les caméras de surveillance, etc.
Cela dit, cette sanction de la Caf sonne comme un avertissement à redoubler de vigilance et à suivre avec rigueur, les travaux qui doivent plus que jamais être accélérés. Car 2023, c’est dans un peu plus de 15 mois !