Pré-déploiement police des Nations unies: Les sélectionnés formés au standard international
Organisé par l’Unitar, en collaboration avec l’école de maintien de la paix de Bamako, Alioune Blondin Beye, cet atelier de formation avait pour le thème : « Pré-déploiement police Nations unies ».
Au nombre des modules dispensés, il y avait, entre autres, le système des Nations unies, son fonctionnement et ses organes, le Mandat d’une mission, le code de conduite du casque bleu. Dans le cadre de cette mission de paix des Nations unies, la police et la gendarmerie ont respectivement pour point focal, le commissaire de police de 2e classe Ouattara Abdoul Aziz et le lieutenant-colonel, Fofana Tiémoko.
Revenant sur le contexte de la formation, le commissaire divisionnaire de police Baba Mariko, par ailleurs coordonnateur régional à l’Unitar, a fait remarquer que l’Afrique de l’ouest et la région du Sahel ont été, ces derniers temps, secouées par un niveau de violence sans précédent.
« Le nombre de victimes d’attaques terroristes a été multiplié par cinq en trois ans au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Et le bilan est macabre. Le problème étant international avec plusieurs dimensions, il est aujourd’hui important de lutter avec nos moyens humains, psychologiques, sociaux, autant que nous sommes. Cependant, la lutte armée ou l’approche sécuritaire a réduit énormément les capacités des forces du mal, mais n’a pas fait disparaître le phénomène. C’est pourquoi il y a lieu de réfléchir pour lutter efficacement contre ce fléau. D’où la nécessité d’étudier, évaluer et analyser les dimensions humaines pour plus d’efficacité », a fait savoir le commissaire divisionnaire de police Baba Mariko, avant de saluer l’esprit de familiarité et de discipline des récipiendaires.
Saluant les efforts des experts, le directeur général adjoint de la police chargé de la sécurité publique, le contrôleur général de police Yao Kouamé Joseph, qui représentait le directeur général de la police nationale, a invité les apprenants à faire bon usage des notions acquises.
Une correspondance de D. Assouman