Santé animale : La grippe aviaire menace 50 000 emplois en Côte d’Ivoire

Les participants sont venus de différents États de la Cedeao. (photo : DR)
Les participants sont venus de différents États de la Cedeao. (photo : DR)
Les participants sont venus de différents États de la Cedeao. (photo : DR)

Santé animale : La grippe aviaire menace 50 000 emplois en Côte d’Ivoire

Le 25/09/21 à 11:51
modifié 25/09/21 à 11:57
La 7e réunion annuelle technique des membres des réseaux de santé animale des pays membres de la Cedeao s’est tenue du 21 au 24 septembre, à Seen Hôtel, au Plateau.
Après avoir causé une perte de plus de 10 milliards de FCfa, en 2006 et de 3 milliards en 2016, la grippe aviaire demeure une sérieuse menace sur l’économie nationale.

Selon les chiffres du ministère des Ressources animales et Halieutiques, cette maladie qui décime la volaille, menace actuellement, plus de 50 000 emplois directs et pourrait provoquer, si rien n’est fait, une perte de 250 000 milliards de FCfa, de chiffres d’affaires.

L’information a été livrée, le mardi 21 septembre, par le Directeur de cabinet du ministère des Ressources animales et Halieutiques, Dr Zoumana Méité Anlyou. Qui, procédait à l’ouverture de la 7e réunion annuelle technique des réseaux de santé animale, des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), organisée du 21 au 24 septembre, à Seen Hôtel, au Plateau.

Selon le directeur de cabinet du ministre Sidi Touré, outre la grippe aviaire, plusieurs autres maladies menacent l’économie ivoirienne. Notamment la fièvre aphteuse qui a engendré une perte de plus de 2 milliards de FCfa, en 2018. « Ces chiffres illustrent de façon concrète, l’impact de ces maladies qui constituent, une véritable contrainte, à l’essor de l’élevage en Afrique, au Sud du Sahara, en raison de leur incidence palpable sur le développement économique et social de la sous-région », a-t-il noté.

Il a aussi souligné que les impacts socioéconomiques liés à ces maladies sont importants. D’où l’urgence de mener des actions concertées et coordonnées, en vue de les contrôler et les éliminer. « C’est pourquoi je me félicite de l’organisation de cette réunion », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le Coordonnateur régional pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, du Centre d’urgence pour les maladies animales transfrontalières de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Mamadou Niang, a appelé l’ensemble des partenaires techniques et financiers du secteur à mutualiser leurs ressources, leurs expertises et expériences, en vue d’accompagner le réseau dans sa mission difficile, mais nécessaire et essentielle.

« La Fao, à travers son Centre d’urgence des maladies animales transfrontalières, réaffirme son engagement à continuer son soutien et accompagnement aux institutions et réseaux de promotion de la santé animale », a-t-il soutenu.

Présidée par la Côte d’Ivoire, à travers le ministère des Ressources animales et Halieutiques, cette session qui réunit une cinquantaine de participants, a permis de préparer la rencontre ministérielle sur la validation des documents stratégiques, pour l’amélioration de la santé animale et de la lutte contre les zoonoses dans les États membres de la Cedeao.


Le 25/09/21 à 11:51
modifié 25/09/21 à 11:57