Leadership féminin: Des étudiantes instruites sur la prise en charge des cancers du col de l’utérus et du sein
Cette année, dans le cadre de la deuxième édition du programme leadership féminin, organisée par la Fondation Benianh et Fin’Elle, filiale du Groupe Cofina, le cancer du col de l'utérus et celui du sein font l’objet d’une conférence à l’intention des étudiantes des grandes écoles et universités de Côte d’Ivoire. Afin qu’elles puissent se protéger et aider à la protection des autres.
Cette activité qui, a eu lieu, hier, à l’Hôpital mère-enfant (Hme) de Bingerville, a permis à deux spécialistes des questions cancérologiques d’aborder plusieurs aspects de ces pathologies. Notamment ce qu’il faut savoir et comment les prévenir.
Selon Dr Alfred Gnenilo Yéo, médecin, gynécologue-obstétricien à l’Hme, dans une étude réalisée au service de cancérologie du Chu de Treichville ces trois dernières années, il a été dénombré 14 500 cas de cancer du sein dont 10 500 décès. Le retard dans le diagnostic est, au dire du praticien, l'une des causes des nombreux décès.
C’est pourquoi, il a exhorté les participantes au dépistage précoce qui favorise la guérison complète. « Le dépistage du cancer du sein est le meilleur des traitements. Cela se fait par l’autopalpation et la mammographie. La prévention du cancer du sein est possible et cela doit se faire par une alimentation équilibrée, et la pratique d’activité physique régulière », a-t-il conseillé.
S’agissant du cancer du col de l’utérus, Dr Noumoutié Kourouma, spécialiste en la matière, a pour sa part rappelé que cette pathologie enregistre un taux d’incidence très élevé qui dépasse plus de 40 à 50 cas pour 100 000 habitants en Afrique.
Aussi a-t-il révélé, « en Côte d’Ivoire, selon une étude faite par le registre des cancers d’Abidjan, le taux de tous les cancers chez la femme et chez l’homme est autour de 12%. On dénombre 5373 nouveaux cas jusqu’à plus de 3200 décès par an ». Non sans informer que d’ici à 2030, le cancer du col de l’utérus causera la mort de plus 443 000 femmes chaque année dans le monde. Et plus de 90% des cas se situeront dans les pays de l’Afrique subsaharienne.
Se félicitant de la tenue de cette rencontre dans les locaux de l’Hme, Maître Alain Aboua, vice-président intérimaire de la Fondation Benianth, a par ailleurs plaidé auprès du conseil d’administration de l’équipe dirigeante afin de permettre aux hommes de plus de 18 ans de bénéficier de leur expertise. Ce, en ce sens que la condition d’hospitalisation pour les hommes est limitée à 18 ans.
Selon Dr Alfred Gnenilo Yéo, médecin, gynécologue-obstétricien à l’Hme, dans une étude réalisée au service de cancérologie du Chu de Treichville ces trois dernières années, il a été dénombré 14 500 cas de cancer du sein dont 10 500 décès. Le retard dans le diagnostic est, au dire du praticien, l'une des causes des nombreux décès.
C’est pourquoi, il a exhorté les participantes au dépistage précoce qui favorise la guérison complète. « Le dépistage du cancer du sein est le meilleur des traitements. Cela se fait par l’autopalpation et la mammographie. La prévention du cancer du sein est possible et cela doit se faire par une alimentation équilibrée, et la pratique d’activité physique régulière », a-t-il conseillé.
S’agissant du cancer du col de l’utérus, Dr Noumoutié Kourouma, spécialiste en la matière, a pour sa part rappelé que cette pathologie enregistre un taux d’incidence très élevé qui dépasse plus de 40 à 50 cas pour 100 000 habitants en Afrique.
Aussi a-t-il révélé, « en Côte d’Ivoire, selon une étude faite par le registre des cancers d’Abidjan, le taux de tous les cancers chez la femme et chez l’homme est autour de 12%. On dénombre 5373 nouveaux cas jusqu’à plus de 3200 décès par an ». Non sans informer que d’ici à 2030, le cancer du col de l’utérus causera la mort de plus 443 000 femmes chaque année dans le monde. Et plus de 90% des cas se situeront dans les pays de l’Afrique subsaharienne.
Se félicitant de la tenue de cette rencontre dans les locaux de l’Hme, Maître Alain Aboua, vice-président intérimaire de la Fondation Benianth, a par ailleurs plaidé auprès du conseil d’administration de l’équipe dirigeante afin de permettre aux hommes de plus de 18 ans de bénéficier de leur expertise. Ce, en ce sens que la condition d’hospitalisation pour les hommes est limitée à 18 ans.