Octobre rose : La Fondation femmes shunamites exhorte à une prise en charge gratuite des malades

Octobre rose : La Fondation femmes shunamites exhorte à une prise en charge gratuite des malades

Le 05/10/21 à 00:46
modifié 05/10/21 à 01:05
La Fondation femmes shunamites en action (Ffsa) a procédé au lancement des activités d’octobre rose le vendredi 1er octobre 2021, à l’hôtel la Rose Blanche à Angré- Mahou.

La présidente de la Ffsa, Beugré Phox, a lancé un cri de cœur au cours de cette cérémonie. Elle a invité les convives à être des porte-voix, dans cette lutte contre les cancers chez la femme, mais aussi des ambassadrices. La première responsable de cette Ong, a donc exhorté à une synergie pour une action plus efficace.

Mme Beugré Phox a appelé à une prise en charge gratuite des malades car ce n’est pas toujours aisé. Mais en dépit de certains facteurs qui peuvent être perçus comme des obstacles, la fondation se dit déterminer à « vaincre cette pathologie ». « Nous voulons dédramatiser le cancer et célébrer la vie », révèle-t-elle.

Le Pr Didi Kouko, cancérologue au Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara, a insisté sur le fait que le cancer du sein n’est plus une fatalité quand il est découvert tôt. Selon le médecin, neuf femmes sur dix peuvent en guérir sans être obligées de perdre un sein.

En effet, d’après Pr Didi, la Côte d’Ivoire enregistre 2600 nouveaux cas de cancer du sein par an. Elle a donc exhorté au dépistage. « Il faut aller à l’hôpital même sans signe », dit-elle.

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Aussi, elle a précisé qu’à partir de 20 ans, une femme doit apprendre à palper ses seins tous les mois. Se faire examiner les seins par un médecin au moins deux fois dans l’année toujours dans cette tranche d’âge. Lorsqu’une femme est ménopausée, elle choisit un jour du mois pour le faire. Dès qu’une femme atteint 45 ans elle peut rajouter la mammographie.

Si toutefois, octobre rose est dédié à la lutte contre le cancer des seins, le médecin en a profité pour sensibiliser au cancer du col de l’utérus. Demandant aux femmes de faire leur contrôle médical. Car, dira-t-elle, c’est un cancer qui peut se prévenir grâce à la vaccination, efficace avant les premiers rapports sexuels.

C’est pourquoi il est conseillé aux femmes de faire leur dépistage dès les premiers rapports sexuels tous les ans.

Quand il est découvert tôt, parlant toujours du cancer du col de l’utérus, on peut le traiter, a-t-elle souligné.

Quant au Dr Dossou Claudine, responsable de la cellule médicale, elle a invité à la solidarité. « Nous voulons faire plus si vous nous y aidez », affirme le médecin. Profitant de cette occasion, Dr Dossou a dressé le bilan des activités réalisées cette année. Ce sont au total 1984 femmes dépistées depuis février lors des 6 étapes, à savoir Yopougon, Abobo, Akéikoi, Daloa, Angolokala (Niakara)...

47 nodules mammaires (un nodule est une formation anormale, arrondie, palpable, dans ou sous la peau, qui peut être une tumeur bénigne ou maligne) et 50 IVA positives (inspection visuelle à l’acide acétique) ont également été recensées.

Kouassi Balair, représentant le Dg de la Brvm, Edoh Kossi Amenounve, il a insisté sur la prévention gage de guérison. Pour lui, les hommes ont un rôle très important à jouer dans cette lutte.



Le 05/10/21 à 00:46
modifié 05/10/21 à 01:05