Pr Lacina Coulibaly, président de l'Université de Man
Pr Lacina Coulibaly (président de l'Université de Man): ‘’Nos formations répondent aux besoins des entreprises dans les secteurs de la géologie, des mines, de la métallurgie…’’
L’établissement ouvre, cette année académique, des formations de licence professionnelle et débute son cycle doctoral.
L'Université de Man élargit, dès cette rentrée académique, son offre de formations. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Effectivement l’Université Polytechnique de Man continue son déploiement tant au niveau des cycles. L, M et D qu’au niveau de ses missions dans les différentes institutions (Unité de Formation et de Recherche, Grandes écoles et Institut de développement du District des montagnes) qu’elle renferme. Pour rappel, le cadre de formation des étudiants dans notre institution s’inscrit dans celui de la reforme Licence, Master et Doctorat. Ces cinq (5) dernières années, nous avons déployé les niveaux licences et masters. Cette année, nous débutons avec le cycle Doctorat pour les étudiants formés depuis la première année à l’université polytechnique de Man. Par ailleurs, des formations de licence professionnelle à l’Institut seront ouvertes.
Vous avez présenté votre première couvée d'ingénieurs et de Masters à la fin de l'année académique dernière avec comme résultat un taux de réussite de 100%. Comment les étudiants, nouveaux bacheliers comme anciens, peuvent-il intégrer vos différentes formations pour perpétuer ce qui a déjà si bien commencé ?
Comme vous l’avez certainement constaté, l’Université Polytechnique de Man est une singularité car ne reçoit dans ces classes préparatoires que des étudiants orientés par la tutelle à partir de critères bien définis sur les performances au Baccalauréat dans les disciplines scientifiques, français et en anglais des candidats en fonction du type de bac comme indiqué :
Pour la série C => Mathématique : 12 ; Physique : 12 ; Anglais : 12 ; Français : 10
Pour la série D => Mathématique : 12 ; Physique : 12 ; Anglais : 12 ; Français : 10
Pour la série E => Mathématique : 14 ; Physique : 14 ; Anglais : 12 ; Français : 10
Par ailleurs, l’âge (22 ans) du bachelier est aussi pris en compte.
Vous avez évoqué, maintes fois, la question des infrastructures encore insuffisantes au regard de vos ambitions. Cette question est-elle réglée ou en voie de l’être ?
Nos ambitions s’inscrivent dans la droite ligne des missions qui sont assignées à l’Université Polytechnique de Man, c’est-à-dire former des chercheurs, des ingénieurs et des techniciens. Ces différentes activités doivent se tenir dans des environnements dédiés comme les grandes écoles, les UFR et l’Institut. Pour le moment nos capacités nous ont permis de former des ingénieurs et des masters. Nous sommes aussi passés de 500 à environ 1500 en 2021 et seront sans aucun doute à 2000 en 2021-2022. La pression sur les infrastructures disponibles commence à être très importante. Aussi, les écoles d’ingénieurs doivent connaître un début de visibilité pour rassurer les parents et les auditeurs, même si les infrastructures disponibles ont pu et peuvent encore supporter la formation des deux premières cohortes d’ingénieurs. Nous avons le sentiment d’être entendu et compris par la tutelle qui fait tout pour que les travaux puissent reprendre dans le sens du renforcement de notre capacité en infrastructure.
Quels sont vos objectifs pour l'année 2021-2022 ?
Nous avons eu une réunion de rentrée avec les différents acteurs enseignants et personnels administratifs au cours de laquelle nous avons fixé nos objectifs :
respect du calendrier académique qui devient une tradition à l’Université Polytechnique de Man ;
paix sur le campus ;
faire passer les taux de réussite en première année de 60% à 80% ;
une recherche concentrée sur le développement ;
ouverture des licences professionnelles en tourisme.
Vos formations correspondent-elles aux besoins des entreprises ? Comment les initiez-vous ?
L’université polytechnique de Man est par excellence l’institution universitaire dont les formations sont conçues pour répondre aux besoins des entreprises dans les secteurs de ses compétences : géologie, mines, métallurgie, mécanique, énergie, agronomie, environnement. Les curricula en cours résultent d’échanges dynamiques entre les entreprises des différents secteurs de métiers et l’Université. Par ailleurs, nous avons une implication des professionnels dans les formations qui augmente avec le niveau des formations où nous atteignons de 60 à 80% de contributions pour les professionnels dans les formations des ingénieurs.
Vous avez présenté votre première couvée d'ingénieurs et de Masters à la fin de l'année académique dernière avec comme résultat un taux de réussite de 100%. Comment les étudiants, nouveaux bacheliers comme anciens, peuvent-il intégrer vos différentes formations pour perpétuer ce qui a déjà si bien commencé ?
Comme vous l’avez certainement constaté, l’Université Polytechnique de Man est une singularité car ne reçoit dans ces classes préparatoires que des étudiants orientés par la tutelle à partir de critères bien définis sur les performances au Baccalauréat dans les disciplines scientifiques, français et en anglais des candidats en fonction du type de bac comme indiqué :
Pour la série C => Mathématique : 12 ; Physique : 12 ; Anglais : 12 ; Français : 10
Pour la série D => Mathématique : 12 ; Physique : 12 ; Anglais : 12 ; Français : 10
Pour la série E => Mathématique : 14 ; Physique : 14 ; Anglais : 12 ; Français : 10
Par ailleurs, l’âge (22 ans) du bachelier est aussi pris en compte.
Vous avez évoqué, maintes fois, la question des infrastructures encore insuffisantes au regard de vos ambitions. Cette question est-elle réglée ou en voie de l’être ?
Nos ambitions s’inscrivent dans la droite ligne des missions qui sont assignées à l’Université Polytechnique de Man, c’est-à-dire former des chercheurs, des ingénieurs et des techniciens. Ces différentes activités doivent se tenir dans des environnements dédiés comme les grandes écoles, les UFR et l’Institut. Pour le moment nos capacités nous ont permis de former des ingénieurs et des masters. Nous sommes aussi passés de 500 à environ 1500 en 2021 et seront sans aucun doute à 2000 en 2021-2022. La pression sur les infrastructures disponibles commence à être très importante. Aussi, les écoles d’ingénieurs doivent connaître un début de visibilité pour rassurer les parents et les auditeurs, même si les infrastructures disponibles ont pu et peuvent encore supporter la formation des deux premières cohortes d’ingénieurs. Nous avons le sentiment d’être entendu et compris par la tutelle qui fait tout pour que les travaux puissent reprendre dans le sens du renforcement de notre capacité en infrastructure.
Quels sont vos objectifs pour l'année 2021-2022 ?
Nous avons eu une réunion de rentrée avec les différents acteurs enseignants et personnels administratifs au cours de laquelle nous avons fixé nos objectifs :
respect du calendrier académique qui devient une tradition à l’Université Polytechnique de Man ;
paix sur le campus ;
faire passer les taux de réussite en première année de 60% à 80% ;
une recherche concentrée sur le développement ;
ouverture des licences professionnelles en tourisme.
Vos formations correspondent-elles aux besoins des entreprises ? Comment les initiez-vous ?
L’université polytechnique de Man est par excellence l’institution universitaire dont les formations sont conçues pour répondre aux besoins des entreprises dans les secteurs de ses compétences : géologie, mines, métallurgie, mécanique, énergie, agronomie, environnement. Les curricula en cours résultent d’échanges dynamiques entre les entreprises des différents secteurs de métiers et l’Université. Par ailleurs, nous avons une implication des professionnels dans les formations qui augmente avec le niveau des formations où nous atteignons de 60 à 80% de contributions pour les professionnels dans les formations des ingénieurs.