Cohésion sociale et paix sur les cités universitaires: Une étude réalisée en restitution à Abidjan et Bouaké

Arsène Konan, coordonnateur à Indigo Côte d'Ivoire (Bavane)
Arsène Konan, coordonnateur à Indigo Côte d'Ivoire (Bavane)
Arsène Konan, coordonnateur à Indigo Côte d'Ivoire (Bavane)

Cohésion sociale et paix sur les cités universitaires: Une étude réalisée en restitution à Abidjan et Bouaké

Le 07/10/21 à 18:45
modifié 07/10/21 à 21:39
Après l’Université Felix Houphouët-Boigny à Cocody, les Ong Indigo Côte d’Ivoire et Interpeace avec leur partenaire, Unfpa étaient à l’université Nangui Abrogoua, le mercredi 6 octobre. Ils y étaient pour restituer les résultats de l’étude participative sur les défis et opportunités à la paix en milieu universitaire.

Selon Joël Kouassi, chef de projet à Indigo, cette étude est partie d’un constat fait sur les espaces universitaires. « Depuis longtemps, notre espace universitaire est sujet de violence et de conflits. Pour nous, il fallait se saisir de l’opportunité pour tirer la sonnette d’alarme », a-t-il exposé.

Et d’ajouter que cette étude s’inscrit dans un cadre global de ce projet qui a pour objectif de développer et d’accompagner les espaces universitaires à développer des mécanismes innovants allant dans le sens de la prévention de tout ce qui est conflits. Et si ces conflits parvenaient, comment trouver des mécanismes pour aider à les résoudre.

En termes de résultats, il a cité : « ce sont l’influence des dynamiques socio-politiques sur l’espace universitaire ; des ressentiments autour de la gouvernance des opportunités et des ressources sur l’espace universitaire ; la culture de l’impunité sur l’espace universitaire comme moyen de fragilisation des initiatives en matière de cohésion sociale et de paix ».

Une idée des participants à cet atelier de restitution (Bavane)
Une idée des participants à cet atelier de restitution (Bavane)



Pour lui, il s’agira aussi pour les acteurs de jouer leur rôle, de discuter en piste d’actions. « Notre rôle sera de les accompagner dans ce processus. Déjà, il est question de pouvoir créer un cadre de dialogue dans l’espace universitaire qui permet aux uns et aux autres de renforcer mutuellement la confiance et de co-construire les solutions aux problèmes qui les opposent et qui les divisent », a ajouté M. Kouassi.

Pr Bahoua Guy-Charles, représentant le président de l’Université Nangui Abrogoua, pour sa part, a indiqué que son institution adhère à cet objectif qui est de faire participer les étudiants à une prise de conscience de leur responsabilité dans la culture de la paix et la cohésion dans les Cités universitaires.

« Nous exprimons notre infinie gratitude aux acteurs de ce projet car c’est une initiative qui tombe à point nommé. Elle permettra à l’université d’avoir un cadre d’échange qui ouvre à la paix », s’est félicité.

Joel Kouassi, chef de projet (Bavane)
Joel Kouassi, chef de projet (Bavane)



Léon Crizoa de l’Unfpa, partenaire au projet n’a pas manqué d’encourager tous les acteurs à se saisir de cette initiative. Qui pour lui, sans la participation de tout un chacun ne pourra pas donner les résultats attendus.

Faut-il le noter, dans le cadre ce projet trois universités sont concernées. Notamment, L’Université Felix Houphouet Boigny, Nangui Abrogoua et Alassane Ouattara de Bouaké.

L’objectif global du projet est de créer les conditions pour générer un dialogue ouvert sur les ressorts de la conflictualité et les dynamiques de violences en milieu universitaire pour favoriser le développement d’une compréhension commune entre acteurs. ; identifier avec l’ensemble des acteurs les facteurs de paix et de résilience à ces formes de violence afin d’en faire des leviers d’une action collective de prévention et de mitigation des conflits.



Le 07/10/21 à 18:45
modifié 07/10/21 à 21:39