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Développement de l’Economie bleue : Les Etats de la Cedeao préparent une stratégie commune
Un séminaire de formation se tient du 04 au 08 octobre 2021, à l’Académie régionale des Sciences et techniques de la mer.
La Cedeao veut doter ses Etats maritimes d’une stratégie commune de promotion et de développement de l’économie bleue.
Elle organise à cet effet, du 04 au 08 Octobre 2021, un séminaire de formation dans les locaux de l’Académie régionale des Sciences et techniques de la mer (ARSTM), à Yopougon, à l’intention d’une vingtaine d’experts venus des divers Etats de la sous-région.
Organisé en collaboration, avec l’Institut de sécurité maritime interrégional, (ISMI) ce séminaire a pour thème : « La formulation d’une Stratégie de l’Economie Bleue au sein des Etats de la Cedeao ».
Il a pour objectif d’offrir une base de connaissances permettant de renforcer les capacités des participants, en matière de formulation d’une stratégie de l’Economie bleue, aussi bien sur le plan national que régional, intégrée aux politiques globales de développement de l’Etat.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Dr. Abdourahmane Dieng, Chef de la Division de Sécurité Régionale de la Cedeao. Il avait à ses côtés, Hadrien Maillard, chef d’équipe à la délégation de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Lieutenant-Colonel, Kouadio Aké Josée Nicole, secrétaire technique, chargée des affaires maritimes et portuaires au Secrétariat permanent du comité interministériel de l’Action de l’Etat en mer (Sepcim-Aem) et Karim Coulibaly, Directeur Général de l’Arstm.
Le représentant de la Cedeao a souligné que cette formation s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui de l’Union Européenne au mandat régional de Paix, de Sécurité et de Stabilité de la Cedeao, financé par l’Union Européenne.
Les participants devront être capables, à l’issue de cette formation, de définir une vision, concevoir, élaborer et mettre en œuvre une stratégie de promotion de l’économie bleue.
La représentante du Sepcim-Aem a quant à elle, déclaré que la question de la promotion d’une économie bleue compétitive est au cœur des préoccupations de l’action régionale et internationale. Puisqu’il s’agit in fine, de créer les conditions susceptibles de transformer le monde bleu en un havre de paix, de sécurité et de cohésion sociale.
Pour sa part, Hadrien Maillard, chef d’équipe à la délégation de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire a noté que selon les statistiques de l’Union européenne, pour l’Union Européenne, développer l’économie bleue dans les pays de la Cedeao est une priorité.
Il a ajouté qu’il est toutefois, nécessaire d’avoir une gouvernance robuste. « Le développement de l’économie bleue ne sera un succès que si, en plus des gains économiques, une attention égale est portée au bien-être social et à la conservation des écosystèmes marins ».
Le Dg de l’ARSTM a pour sa part, noté que l’économie bleue est intimement liée à la sécurité alimentaire du continent.
En effet, dira-t-il, 12 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche et contribuent ainsi, à la sécurité alimentaire de 200 millions d’Africains. « L’économie bleue est donc appelée à contribuer de manière significative à la transformation structurelle des économies des Etats de la Cedeao, assurer leur croissance durable et assoir leur développement social. Les potentialités dont regorge l’économie bleue sont censées normalement participer au développement socio-économique des Etats de la Cedeao. Malheureusement, elles contribuent à alimenter les aléas et les crises qui y sévissent, notamment les conflits de délimitation maritime et la grande criminalité maritime », déplore-t-il.
Organisé en collaboration, avec l’Institut de sécurité maritime interrégional, (ISMI) ce séminaire a pour thème : « La formulation d’une Stratégie de l’Economie Bleue au sein des Etats de la Cedeao ».
Il a pour objectif d’offrir une base de connaissances permettant de renforcer les capacités des participants, en matière de formulation d’une stratégie de l’Economie bleue, aussi bien sur le plan national que régional, intégrée aux politiques globales de développement de l’Etat.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Dr. Abdourahmane Dieng, Chef de la Division de Sécurité Régionale de la Cedeao. Il avait à ses côtés, Hadrien Maillard, chef d’équipe à la délégation de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Lieutenant-Colonel, Kouadio Aké Josée Nicole, secrétaire technique, chargée des affaires maritimes et portuaires au Secrétariat permanent du comité interministériel de l’Action de l’Etat en mer (Sepcim-Aem) et Karim Coulibaly, Directeur Général de l’Arstm.
Le représentant de la Cedeao a souligné que cette formation s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui de l’Union Européenne au mandat régional de Paix, de Sécurité et de Stabilité de la Cedeao, financé par l’Union Européenne.
Les participants devront être capables, à l’issue de cette formation, de définir une vision, concevoir, élaborer et mettre en œuvre une stratégie de promotion de l’économie bleue.
La représentante du Sepcim-Aem a quant à elle, déclaré que la question de la promotion d’une économie bleue compétitive est au cœur des préoccupations de l’action régionale et internationale. Puisqu’il s’agit in fine, de créer les conditions susceptibles de transformer le monde bleu en un havre de paix, de sécurité et de cohésion sociale.
Pour sa part, Hadrien Maillard, chef d’équipe à la délégation de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire a noté que selon les statistiques de l’Union européenne, pour l’Union Européenne, développer l’économie bleue dans les pays de la Cedeao est une priorité.
Il a ajouté qu’il est toutefois, nécessaire d’avoir une gouvernance robuste. « Le développement de l’économie bleue ne sera un succès que si, en plus des gains économiques, une attention égale est portée au bien-être social et à la conservation des écosystèmes marins ».
Le Dg de l’ARSTM a pour sa part, noté que l’économie bleue est intimement liée à la sécurité alimentaire du continent.
En effet, dira-t-il, 12 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche et contribuent ainsi, à la sécurité alimentaire de 200 millions d’Africains. « L’économie bleue est donc appelée à contribuer de manière significative à la transformation structurelle des économies des Etats de la Cedeao, assurer leur croissance durable et assoir leur développement social. Les potentialités dont regorge l’économie bleue sont censées normalement participer au développement socio-économique des Etats de la Cedeao. Malheureusement, elles contribuent à alimenter les aléas et les crises qui y sévissent, notamment les conflits de délimitation maritime et la grande criminalité maritime », déplore-t-il.