Organisation de la Can 2023: Le Cocan sollicite l’implication de la Chambre du commerce et d’industrie






Le secteur privé ivoirien se dit disposé à accompagner le comité d’organisation. (Photo : Dr)
Le secteur privé ivoirien se dit disposé à accompagner le comité d’organisation. (Photo : Dr)
Le secteur privé ivoirien se dit disposé à accompagner le comité d’organisation. (Photo : Dr)

Organisation de la Can 2023: Le Cocan sollicite l’implication de la Chambre du commerce et d’industrie

Le 12/10/21 à 08:54
modifié 12/10/21 à 09:08
Le ministre François Albert Amichia, président du Comité d’organisation de la Can 2023 est allé rencontrer, hier, les responsables de la Chambre de commerce et d’industrie (Ccci). Convaincu qu’aucun ingrédient n’est de trop pour faire une bonne sauce, le patron du Cocan 2023 ne manque aucune occasion pour impliquer tous les secteurs stratégiques dans l’organisation de l’événement.

« La Can 2023 n’est pas que l‘affaire du Président de la République, du Premier ministre ou du ministère concerné ; ce doit être l’affaire de tous, à commencer par les opérateurs économiques, par le secteur privé. C’est ce qui explique d’ailleurs notre présence en ces lieux. Nous voulons que cette occasion qui permet à notre pays de se doter d’infrastructures sportives, hospitalières, de plateaux techniques sanitaires importants, soit soutenue par le secteur privé », a déclaré François Albert Amichia, qui a foi en ce secteur privé ivoirien.

« C’est un secteur composé de personnes dynamiques et nous souhaitons qu’elles puissent véritablement s’investir pour résoudre la question de l’hébergement, notamment à Bouaké. Nous sommes à 17 mois de la Can, je pense que si le secteur privé se mobilise, il est capable de sortir de terre, à Bouaké un hôtel de 4 à 5 étoiles dans les délais prévus », implore Amichia, qui demande également à la Chambre de booster les opérateurs du secteur hôtelier déjà mobilisés dans des villes hôtes comme Yamoussoukro et San Pedro.

Une opportunité pour le secteur privé

Dans tous les cas, les deux parties ne comptent pas rester au stade des échanges d’hier. François Albert Amichia a annoncé la création d’un comité Cocan-CcCi afin qu’ensemble ils puissent définir « des domaines de coopération et de partenariat ».

Comme s’il enfonçait une porte déjà ouverte, le président Amichia et son équipe ont trouvé sur place une Chambre de commerce et d’industrie déjà mobilisée, avec un président, Faman Touré disposé à travailler avec le Comité d’organisation de la Can.

« La Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, du fait des missions demeure le lieu par excellence de rencontres et d’échanges entre le secteur public et le secteur privé. Les acteurs des secteurs des bâtiments et travaux publics (Btp), de l’hôtellerie et de la restauration, les agences de voyages, les entreprises de location de véhicules, les agences de l’événementiel, les artisans, les entreprises désireuses d’offrir leurs services en qualité de sponsors, les acteurs du commerce et de la distribution etc., sont présents pour vous écouter, vous soumettre leurs préoccupations et doléances afin que cet événement ait de véritables retombées pour les entreprises ivoiriennes et singulièrement pour nos Pme », avait indiqué d’entrée de jeu le président Faman.

Plus qu’un événement sportif

La Coupe d’Afrique des nations de football, comme Amichia aime à le répéter, n’est pas qu’un événement sportif. Il s’agit selon lui « d’un repositionnement diplomatique. Ce sont 24 pays qui viendront pour participer, avec leurs équipes, supporters, officiels, opérateurs économiques et qui mettront leurs ressortissants qui vivent dans ce pays d’hospitalité à l’honneur. Ce sont des journalistes venant de toute l’Afrique et du monde entier, parce qu’on connaît la richesse du football africain, et c’est toujours intéressant pour les grands clubs de venir découvrir de nouvelles perles en Afrique », a confié le président du Cocan 2023.

Pour lui, cet événement est également l‘occasion de construire des infrastructures sportives, certes, mais également des infrastructures hospitalières, hôtelières, de restauration et de loisirs et constitue une aubaine pour le peuple ivoirien de montrer sa légendaire hospitalité. Sans perdre de vue l’opportunité que cela offre à la jeunesse de pouvoir s’occuper avant, pendant et après. Car cette Coupe d’Afrique permettra de recruter près de 12 000 volontaires, en majorité des jeunes.


Le 12/10/21 à 08:54
modifié 12/10/21 à 09:08