Une trentaine d'agents encadrent les producteurs lors de la phase pilote en cours
Rizipisciculture : Une technique qui augmente d’au moins 30% la production de riz et 3 à 5 tonnes de poissons par ha
Esmel Memel Elie, chef de la division Recherche et développement à l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader), par ailleurs coordonnateur national du projet de diffusion du procédé a dressé un bilan provisoire lors d’un échange.
La technique d’association riziculture-pisciculture (rizipisciculture) par la juxtaposition de l’étang piscicole et du casier rizicole améliore d’au moins 30% la production du riz.
Les résultats obtenus par ce procédé vulgarisé depuis 2019 par l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) ont été présentés, le 7 octobre 2021, lors d’un échange au siège de l’institution par Esmel Memel Elie, chef de la division Recherche et développement.
Le projet est financé par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (Firca) à travers les Fonds compétitifs pour l’innovation agricole et durable (Fciad).
Le projet est financé par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (Firca) à travers les Fonds compétitifs pour l’innovation agricole et durable (Fciad).
Une trentaine d'agents encadrent les producteurs lors de la phase pilote en cours
Au dire d’Esmel Memel Elie, par ailleurs coordonnateur national du projet de diffusion de la rizipisciculture, au niveau de la variété de riz « CB one », l’on est passé d’un rendement moyen d’environ 6 tonnes/ha à 8,5 tonnes/ha, soit un taux d’amélioration de plus de 41% du rendement moyen grâce à la rizipisciculture.
Avec la variété de riz « CY2 », la rizipisciculture permet de passer de 4 tonnes/ha en moyenne à 5,6 tonnes/ha, soit un accroissement de 40% du rendement moyen. Pour la variété de riz « orilux » de 2,5 tonnes/ha, l’on est passé à 3,5, soit 40% d’amélioration. Enfin pour le riz de variété « jasmin », l’on enregistre un taux d’accroissement de 30%, puisque le rendement passe de 2 tonnes/ha à 2,6 tonnes/ha après l’application de la technologie.
Avec la variété de riz « CY2 », la rizipisciculture permet de passer de 4 tonnes/ha en moyenne à 5,6 tonnes/ha, soit un accroissement de 40% du rendement moyen. Pour la variété de riz « orilux » de 2,5 tonnes/ha, l’on est passé à 3,5, soit 40% d’amélioration. Enfin pour le riz de variété « jasmin », l’on enregistre un taux d’accroissement de 30%, puisque le rendement passe de 2 tonnes/ha à 2,6 tonnes/ha après l’application de la technologie.
La technique permet, selon le type d’association, de produire 3 à 5 tonnes de poisson/hectare d’étang
Le procédé convainc de plus en plus les producteurs grâce aux résultats obtenus par l’encadrement de la trentaine d’agents de l’Anader déployés sur le terrain pour l’implémenter, selon Esmel Memel Elie.
D’autant plus qu’au dire du coordonnateur national du projet, l’association riziculture-pisciculture ou rizipisciculture est une technologie qui joue sur le mutualisme de la culture du riz et des étangs piscicoles. « Le riz nourrit le poisson et le poisson nourrit le riz », explique-t-il.
La technique permet, selon le type d’association, de produire 3 à 5 tonnes de poisson/hectare d’étang avec un aliment à base de farine de riz et d’améliorer la production de riz de 25 à 50%.
En plus, cette technologie est développée sans utilisation de pesticide, d’herbicide ou d’engrais, selon les experts du Centre national de recherches agronomiques (Cnra), précise-t-il.
D’autant plus qu’au dire du coordonnateur national du projet, l’association riziculture-pisciculture ou rizipisciculture est une technologie qui joue sur le mutualisme de la culture du riz et des étangs piscicoles. « Le riz nourrit le poisson et le poisson nourrit le riz », explique-t-il.
La technique permet, selon le type d’association, de produire 3 à 5 tonnes de poisson/hectare d’étang avec un aliment à base de farine de riz et d’améliorer la production de riz de 25 à 50%.
En plus, cette technologie est développée sans utilisation de pesticide, d’herbicide ou d’engrais, selon les experts du Centre national de recherches agronomiques (Cnra), précise-t-il.
Le projet est en passe d'être implémenté à grande échelle