
Me Bamba Cheick Daniel (en orange à l'extrême droite) a énormément contribué à l’épanouissement du taekwondo en Côte d'Ivoire. (DR)
Me Bamba Cheick Daniel (en orange à l'extrême droite) a énormément contribué à l’épanouissement du taekwondo en Côte d'Ivoire. (DR)
Taekwondo : Me Bamba Cheick Daniel raconte l’histoire de la salle de combat de l’Auc
Le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), Me Bamba Cheick Daniel, immortalisé le 9 octobre, par le plus grand club omnisports du pays, l’Abidjan université club, a profité de l’occasion pour éclairer l’opinion sur l’historique du bâtiment.
« C’était en 1982, le Président Félix Houphouët-Boigny visitait l’Université d’Abidjan-Cocody. Ce jour-là, Idriss Diallo et Da Pierre Alphonse, alors patrons du club universitaire, ont marqué le coup. Des centaines d’étudiants pratiquants d’arts martiaux, sous ma houlette (j’étais président de la section taekwondo), ont effectué un défilé géant, de la cité rouge (au centre de Cocody) au campus. Puis, devant le Président Houphouët-Boigny, nous avons fait une démonstration fortement appréciée de tous les arts martiaux. Séduit par cette touche particulière, le Président Félix Houphouët-Boigny, par le biais de son ministre de l’Éducation nationale, feu Balla Kéita, m’a proposé, en tant que leader des étudiants pratiquants d’arts martiaux, une forte somme d’argent en guise de cadeau », raconte Bamba Cheick Daniel.
Mais celui qui allait devenir, quelques années plus tard, administrateur civil de classe exceptionnelle, préfet hors grade, directeur de l’Administration du territoire, ministre de l’Administration du territoire, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, président de la Fédération ivoirienne de taekwondo et, aujourd’hui, directeur général de l’Agence foncière rurale (Afor), après réflexion, a plutôt souhaité que le Président de la République leur offre une salle dédiée aux arts martiaux.
« Il y a, séance tenante, donné un avis favorable. M. Gérard Fonkeme, alors directeur du Centre national des œuvres universitaires, sera chargé de mettre en œuvre cette instruction du Chef de l’État », a indiqué Bamba Cheick Daniel qui a monté de toutes pièces l’équipe universitaire ivoirienne qui a participé aux premiers Mondiaux universitaires à Berkeley, aux États-Unis et disputé de nombreux championnats internationaux.
Ce n’est donc pas pour rien que le bureau central de l’Auc a décidé de lui dédier cette bâtisse. « Ceux qui ne connaissent pas l’histoire des arts martiaux sur le campus peuvent ne pas comprendre. Mais pour nous, Me Bamba Cheick reste une légende vivante de cette discipline dans le pays, surtout en milieu universitaire », a conclu Balla Coulibaly, président central de l’Auc.
Mais celui qui allait devenir, quelques années plus tard, administrateur civil de classe exceptionnelle, préfet hors grade, directeur de l’Administration du territoire, ministre de l’Administration du territoire, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, président de la Fédération ivoirienne de taekwondo et, aujourd’hui, directeur général de l’Agence foncière rurale (Afor), après réflexion, a plutôt souhaité que le Président de la République leur offre une salle dédiée aux arts martiaux.
« Il y a, séance tenante, donné un avis favorable. M. Gérard Fonkeme, alors directeur du Centre national des œuvres universitaires, sera chargé de mettre en œuvre cette instruction du Chef de l’État », a indiqué Bamba Cheick Daniel qui a monté de toutes pièces l’équipe universitaire ivoirienne qui a participé aux premiers Mondiaux universitaires à Berkeley, aux États-Unis et disputé de nombreux championnats internationaux.
Ce n’est donc pas pour rien que le bureau central de l’Auc a décidé de lui dédier cette bâtisse. « Ceux qui ne connaissent pas l’histoire des arts martiaux sur le campus peuvent ne pas comprendre. Mais pour nous, Me Bamba Cheick reste une légende vivante de cette discipline dans le pays, surtout en milieu universitaire », a conclu Balla Coulibaly, président central de l’Auc.