Nnamdi Kanu, leader pro-Biafra, devant la justice: un procès sous haute tension
Initialement prévu le 26 juillet, le procès du leader séparatiste biafrais Nnamdi Kanu s'est ouvert ce jeudi à la Haute Cour fédérale d’Abuja. Un procès à haut risque pour le Nigeria dans un contexte de montée des velléités indépendantistes. Le chef de l’Ipob a été arrêté à l’étranger et « ramené » fin juin au Nigeria dans des circonstances encore floues. Il est accusé notamment de « terrorisme, trahison et possession illégale d’armes à feu ».
Cette fois-ci, le chef séparatiste a bien été transféré à la Haute Cour fédérale, sans problème logistique, ce qui avait été la raison invoquée pour reporter son procès en juillet dernier. Pour cette audience, ses avocats voulaient éviter une répétition du même scénario.
« Je crois qu'une large partie de l’opinion publique voudrait que Nnamdi Kanu soit transféré au tribunal le 21 octobre. Tout action contraire serait une violation de son droit à se défendre », déclarait juste avant à RFI, l’un de ses avocats Aloy Ejimakor.
Tout le Nigeria aura cette semaine les yeux rivés sur cette affaire qui prend une dimension politique, avec en toile de fond la façon dont a été arrêté le chef indépendantiste.
« Avant qu'il ne puisse plaider coupable ou non coupable, il y a beaucoup de questions qui doivent d'abord être élucidées », poursuit maître Ejimakor. « Toutes les charges retenues contre lui concernent des événements qui sont survenus avant le 19 juin 2021, jour où il a été appréhendé et extradé du Kenya, mais de cet acte, rien, pas un mot. ». Lire la suite...
« Je crois qu'une large partie de l’opinion publique voudrait que Nnamdi Kanu soit transféré au tribunal le 21 octobre. Tout action contraire serait une violation de son droit à se défendre », déclarait juste avant à RFI, l’un de ses avocats Aloy Ejimakor.
Tout le Nigeria aura cette semaine les yeux rivés sur cette affaire qui prend une dimension politique, avec en toile de fond la façon dont a été arrêté le chef indépendantiste.
« Avant qu'il ne puisse plaider coupable ou non coupable, il y a beaucoup de questions qui doivent d'abord être élucidées », poursuit maître Ejimakor. « Toutes les charges retenues contre lui concernent des événements qui sont survenus avant le 19 juin 2021, jour où il a été appréhendé et extradé du Kenya, mais de cet acte, rien, pas un mot. ». Lire la suite...