Malékah Mourad-Condé (Dg CI Tourisme): « Nous devons prendre en compte les attentes des opérateurs… »
« Nous devons nous atteler à faire de la Côte d’Ivoire une destination touristique harmonieuse et résiliente (...) Nous devons prendre en compte les attentes des opérateurs », a déclaré Mme Malékah Mourad-Condé, Directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, le 22 octobre 2021, à Yamoussoukro.
C’était à l’occasion d’une rencontre avec les opérateurs touristiques réunis au sein de la Fédération nationale de l’industrie touristique de Côte d’Ivoire (Fenitourci). « Pour réussir, dira-t-elle, trois conditionnalités doivent être adressées : un rôle de l’Etat mieux affirmé, une fiscalité d’investissement et d’exploitation adaptée, puis une meilleure adéquation formation/emploi et un renforcement des capacités des acteurs ».
L’objectif afficher, vendre la destination Côte d’Ivoire. Et cela passe, a-t-elle souligné, par trouver des solutions aux problèmes qui minent leur secteur d’activités et positionner ainsi la Côte d’Ivoire comme une destination touristique harmonieuse.
Au cours de cette séance de travail, les acteurs de la Fenitourci, dans une démarche participative, ont présenté leurs attentes à la Directrice générale de Côte d’Ivoire Tourisme. Ils ont par ailleurs sollicité un accompagnement institutionnel, technique et financier puis une assistance de Côte d’Ivoire Tourisme auprès des autres institutions. Enfin, ils ont souhaité avoir un partenariat avec la structure de promotion du Tourisme.
Le collectif des professionnels par corps de métiers a dressé un état des lieux d’un nombre important de préoccupations dont le plus important, la fiscalité. Il faut noter que la fiscalité de fonctionnement appliquée au secteur Tourisme comparativement aux autres secteurs économiques est jugée excessive.
Les structures d’hébergement subissent un nombre important d’impôts, taxes et surtout une parafiscalité imposée par différents départements de l’administration ivoirienne autres que celles prévues à l’annexe fiscale. Cette pression demeure un handicap à l’éclosion d’un écosystème performant et sollicite une réforme urgente.
Les professionnels du tourisme estiment ne pas pouvoir lutter à armes égales avec les particuliers qui se métamorphosent en hôteliers. Ils ne vivent plus, ils survivent. La concurrence déloyale ainsi que la Covid-19 ont assombrie le secteur. C’est le lieu de faire remarquer qu’il existe une tendance de consommation à la recherche de nouveaux modes d’hébergement et d’achats de service (billets d’avion ou de location de véhicules). Cependant, le problème qui se pose est la professionnalisation de ces activités qui échappent à l’Etat avec l’évasion fiscale et la concurrence déloyale. « L’informel est devenu une pieuvre aux multiples tentacules avec des réseaux bien installés. Une économie grise émerge avec des activités professionnelles dissimulées, aucune Tva à reverser, aucun impôt et salarié à payer. L’Etat doit prendre toute sa place afin d’accompagner les partenaires, privés comme publics, en vue d’accroître notre compétitivité économique ».
Mme Malékah Mourad-Condé a exhorté la Fenitourci à travailler avec Côte d’Ivoire Tourisme à l’amélioration de l’offre touristique, mettre la qualité au cœur de la stratégie de réinvention et faire du développement du tourisme intérieur le moteur de croissance de l’écosystème touristique.
Au nom de ses pairs de la Fenitourci, Diomandé Mamadou a salué, la disponibilité et le dévouement de la première responsable de Côte d’Ivoire tourisme pour le développement du secteur. Aussi a-t-il réitéré la volonté de sa structure à accompagner Côte d’Ivoire tourisme.
Fratmat.info avec Sercom Ci-Tourisme
C’était à l’occasion d’une rencontre avec les opérateurs touristiques réunis au sein de la Fédération nationale de l’industrie touristique de Côte d’Ivoire (Fenitourci). « Pour réussir, dira-t-elle, trois conditionnalités doivent être adressées : un rôle de l’Etat mieux affirmé, une fiscalité d’investissement et d’exploitation adaptée, puis une meilleure adéquation formation/emploi et un renforcement des capacités des acteurs ».
L’objectif afficher, vendre la destination Côte d’Ivoire. Et cela passe, a-t-elle souligné, par trouver des solutions aux problèmes qui minent leur secteur d’activités et positionner ainsi la Côte d’Ivoire comme une destination touristique harmonieuse.
Au cours de cette séance de travail, les acteurs de la Fenitourci, dans une démarche participative, ont présenté leurs attentes à la Directrice générale de Côte d’Ivoire Tourisme. Ils ont par ailleurs sollicité un accompagnement institutionnel, technique et financier puis une assistance de Côte d’Ivoire Tourisme auprès des autres institutions. Enfin, ils ont souhaité avoir un partenariat avec la structure de promotion du Tourisme.
Le collectif des professionnels par corps de métiers a dressé un état des lieux d’un nombre important de préoccupations dont le plus important, la fiscalité. Il faut noter que la fiscalité de fonctionnement appliquée au secteur Tourisme comparativement aux autres secteurs économiques est jugée excessive.
Les structures d’hébergement subissent un nombre important d’impôts, taxes et surtout une parafiscalité imposée par différents départements de l’administration ivoirienne autres que celles prévues à l’annexe fiscale. Cette pression demeure un handicap à l’éclosion d’un écosystème performant et sollicite une réforme urgente.
Les professionnels du tourisme estiment ne pas pouvoir lutter à armes égales avec les particuliers qui se métamorphosent en hôteliers. Ils ne vivent plus, ils survivent. La concurrence déloyale ainsi que la Covid-19 ont assombrie le secteur. C’est le lieu de faire remarquer qu’il existe une tendance de consommation à la recherche de nouveaux modes d’hébergement et d’achats de service (billets d’avion ou de location de véhicules). Cependant, le problème qui se pose est la professionnalisation de ces activités qui échappent à l’Etat avec l’évasion fiscale et la concurrence déloyale. « L’informel est devenu une pieuvre aux multiples tentacules avec des réseaux bien installés. Une économie grise émerge avec des activités professionnelles dissimulées, aucune Tva à reverser, aucun impôt et salarié à payer. L’Etat doit prendre toute sa place afin d’accompagner les partenaires, privés comme publics, en vue d’accroître notre compétitivité économique ».
Mme Malékah Mourad-Condé a exhorté la Fenitourci à travailler avec Côte d’Ivoire Tourisme à l’amélioration de l’offre touristique, mettre la qualité au cœur de la stratégie de réinvention et faire du développement du tourisme intérieur le moteur de croissance de l’écosystème touristique.
Au nom de ses pairs de la Fenitourci, Diomandé Mamadou a salué, la disponibilité et le dévouement de la première responsable de Côte d’Ivoire tourisme pour le développement du secteur. Aussi a-t-il réitéré la volonté de sa structure à accompagner Côte d’Ivoire tourisme.
Fratmat.info avec Sercom Ci-Tourisme