Transitions politiques en Afrique: Participation des civils et définition de calendriers électoraux, ça coince…
En Afrique, les civils ont de plus en plus de difficultés à participer et décider de l’orientation à donner aux transitions politiques qui doivent conduire à un retour à l’ordre constitutionnel. Et les militaires ne semblent pas pressés de leur passer la main.
Pendant que les Nations unies exercent une douce pression sur les acteurs de la transition malienne, pour un calendrier électoral clair, la junte au Soudan vient d’évincer les civils de la transition, alors que c’est à leur tour de gouverner comme convenue...
L’argument, ce serait toujours la volonté d’une partie de la population de voir les militaires procéder à des réformes nécessaires avant de transmettre le pouvoir.
Mise sous pression par la communauté internationale, la junte malienne avait donné le 15 février dernier, la date du 27 février 2022 pour la tenue du double scrutin législatif et présidentiel. Finalement, « les autorités intérimaires maliennes confirmeront la date des prochaines élections au Mali en décembre, à l’issue de consultations sur des réformes politiques et institutionnelles », a déclaré le 24 octobre une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies, au terme de rencontres à Bamako les 23 et 24 octobre.
Le Premier ministre Choguel Maïga, cité par Ouest-France.fr, avait déclaré en septembre que le scrutin pourrait être reporté de « deux semaines, deux mois, de quelques mois ».
Au même moment, le général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête des autorités de transition au Soudan, a annoncé le 25 octobre la dissolution du gouvernement et le Conseil de souveraineté, puis décrété l'état d'urgence dans tout le pays. Il dit vouloir former un nouveau gouvernement composé de « personnes compétentes ».
Le 4 octobre, les États-Unis ont appelé le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, à établir un calendrier électoral. Ce, après sa prestation de serment comme président par intérim. D’autant plus que le colonel Mamady Doumbouya cité par lefigaro.fr avait, lors de la cérémonie, juré de «consolider les acquis démocratiques» après avoir assuré que la junte rendrait le pouvoir aux civils après des élections organisées à la fin d'une période de transition, dont la durée n'a jamais été précisée depuis le coup d'État du 5 septembre.
Alors que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) appelle à des élections en février 2022 depuis septembre dernier, une partie de la classe politique justifie l’absence de calendrier électoral par la nécessité de revoir tout le processus avant de le lancer.
L’argument, ce serait toujours la volonté d’une partie de la population de voir les militaires procéder à des réformes nécessaires avant de transmettre le pouvoir.
Mise sous pression par la communauté internationale, la junte malienne avait donné le 15 février dernier, la date du 27 février 2022 pour la tenue du double scrutin législatif et présidentiel. Finalement, « les autorités intérimaires maliennes confirmeront la date des prochaines élections au Mali en décembre, à l’issue de consultations sur des réformes politiques et institutionnelles », a déclaré le 24 octobre une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies, au terme de rencontres à Bamako les 23 et 24 octobre.
Le Premier ministre Choguel Maïga, cité par Ouest-France.fr, avait déclaré en septembre que le scrutin pourrait être reporté de « deux semaines, deux mois, de quelques mois ».
Au même moment, le général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête des autorités de transition au Soudan, a annoncé le 25 octobre la dissolution du gouvernement et le Conseil de souveraineté, puis décrété l'état d'urgence dans tout le pays. Il dit vouloir former un nouveau gouvernement composé de « personnes compétentes ».
Le 4 octobre, les États-Unis ont appelé le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, à établir un calendrier électoral. Ce, après sa prestation de serment comme président par intérim. D’autant plus que le colonel Mamady Doumbouya cité par lefigaro.fr avait, lors de la cérémonie, juré de «consolider les acquis démocratiques» après avoir assuré que la junte rendrait le pouvoir aux civils après des élections organisées à la fin d'une période de transition, dont la durée n'a jamais été précisée depuis le coup d'État du 5 septembre.
Alors que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) appelle à des élections en février 2022 depuis septembre dernier, une partie de la classe politique justifie l’absence de calendrier électoral par la nécessité de revoir tout le processus avant de le lancer.