Ghana : un projet de loi menace de prison les homosexuels
Le parlement ghanéen doit se pencher, mardi, sur un texte qui criminalise l’homosexualité, déjà interdite, et pénalise le soutien aux personnes LGBT. Les défenseurs des droits humains pointent le risque d'une recrudescence de persécutions contre cette communauté dans un pays qui connaît déjà une vague d’homophobie.
"C’est inhumain", réagit par téléphone l’ONG ghanéenne de défense de la diversité Interfaith Diversity Network of West Africa (IDNOWA). "Si cette loi passe, toute conversation avec des journalistes sera interdite et notre existence même sera menacée", s’inquiète l’activiste au bout du fil.
Le Parlement du Ghana étudie, mardi 26 octobre, une nouvelle loi visant à pénaliser lourdement l’homosexualité, déjà interdite dans le pays. Si le texte est voté, il permettra d'infliger jusqu’à dix ans de prison aux personnes LGBT, pénalisera les défenseurs et la publication d'informations pouvant être considérées comme un encouragement à l’homosexualité.
Le projet de loi fait aussi la promotion des thérapies de "conversion" des homosexuels, déjà pratiquées dans plusieurs pays du continent africain et aux États-Unis.
À l’origine du texte figure Sam Nartey George, un député du parti d’opposition, le Congrès national démocratique. Décrivant les droits des homosexuels comme une "perversion", ce parlementaire farouchement homophobe a déposé sa proposition de loi début août, appuyé par sept autres élus.
"Nous avons besoin de protéger nos enfants qui sont la cible de ces personnes LGBTQ+ leur faisant croire qu'il s'agit d'un nouveau mode de vie", avait-il déclaré à l’AFP au moment de déposer son texte. Lire la suite...
Le Parlement du Ghana étudie, mardi 26 octobre, une nouvelle loi visant à pénaliser lourdement l’homosexualité, déjà interdite dans le pays. Si le texte est voté, il permettra d'infliger jusqu’à dix ans de prison aux personnes LGBT, pénalisera les défenseurs et la publication d'informations pouvant être considérées comme un encouragement à l’homosexualité.
Le projet de loi fait aussi la promotion des thérapies de "conversion" des homosexuels, déjà pratiquées dans plusieurs pays du continent africain et aux États-Unis.
À l’origine du texte figure Sam Nartey George, un député du parti d’opposition, le Congrès national démocratique. Décrivant les droits des homosexuels comme une "perversion", ce parlementaire farouchement homophobe a déposé sa proposition de loi début août, appuyé par sept autres élus.
"Nous avons besoin de protéger nos enfants qui sont la cible de ces personnes LGBTQ+ leur faisant croire qu'il s'agit d'un nouveau mode de vie", avait-il déclaré à l’AFP au moment de déposer son texte. Lire la suite...