Santé de reproduction/Projet Ignite: L’utilisation du préservatif adoptée à Abidjan, Toumodi, Yamoussoukro et Korhogo

L'équipe de Psi-ci se réjouit du succès du projet Ignite. (DR)
L'équipe de Psi-ci se réjouit du succès du projet Ignite. (DR)
L'équipe de Psi-ci se réjouit du succès du projet Ignite. (DR)

Santé de reproduction/Projet Ignite: L’utilisation du préservatif adoptée à Abidjan, Toumodi, Yamoussoukro et Korhogo

Le 28/10/21 à 01:30
modifié 28/10/21 à 01:35
La promotion des méthodes contraceptives auprès des jeunes filles de 15 à 24 ans et de leurs partenaires en vue de leur donner les rudiments nécessaires pour vivre et assumer leur sexualité de façon responsable.

Mis en œuvre dans les villes d’Abidjan, Toumodi, Yamoussoukro et Korhogo, ce projet dénommé "Ignite" a permis à de nombreux jeunes d’être des utilisateurs et des prescripteurs des méthodes de contraception au travers de différentes approches de communication dont le digital à travers la page "Entre Nous" pour les filles et "Didier" pour les jeunes garçons de 15 à 30 ans.

Le vendredi 22 octobre, au Novotel hôtel sis au Plateau-Abidjan, a eu lieu la cérémonie de clôture de ce projet.

Les rapports de la représentante-résidente de Psi-ci, Mme Marie Fedra Baptiste, présentés aux partenaires techniques et financiers ayant contribué à sa mise en œuvre, à cette occasion, par son représentant, Soro Donapoho Amadou, attestent que ce projet a véritablement touché le cœur de cible. « Entre autres résultats, nous pouvons citer : 60 308 jeunes filles de 15 à 24 ans sensibilisées sur la santé sexuelle et reproductive dans les villes d’Abidjan, Yamoussoukro et Korhogo ; 38 843 nouvelles utilisatrices de méthodes contraceptives ; des plateformes digitales de la marque "Entre Nous" (Facebook, YouTube, Titok et Instagram) cumulant 717 565 adhérents», a révélé Soro Donapoho.

Ces nombres, à l’en croire, démontrent bien que le port de préservatif est entré, pendant ces quatre dernières années, dans les habitudes de la population jeune. Ce qui épouse le cadre des engagements du partenariat de Ouagadougou et de l'initiative Fp2020 (désormais Fp2030), dont l’objectif est: « Augmenter le nombre d’utilisatrices de méthodes contraceptives parmi les femmes en âge de procréer de 15 à 49 ans ».

L’État de Côte d’Ivoire a œuvré au succès de ce projet à travers le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. Notamment le Programme national de santé mères et enfants (Pnsme).

Le Programme national de la santé scolaire et universitaire/santé des adolescents et jeunes (Pnssu/saj) qui s’est impliqué activement dans l’atteinte des objectifs de ce projet.

Depuis 2017, le projet Ignite financé par les Pays-Bas se concentre sur l'amélioration des connaissances et l'augmentation de l'utilisation des services de santé sexuelle et reproductive par les jeunes.

« Faites des clubs "Entre Nous", un élément capital dans la pérennisation des acquis du projet Ignite. Bâtissez, dans ce cocon, un espace sûr d’échanges autour de la santé sexuelle et reproductive et des questions qui retiennent votre attention. », a recommandé Soro Donapoho Amadou.


Le 28/10/21 à 01:30
modifié 28/10/21 à 01:35