Côte d’Ivoire/Internet : Entre politique et économie, les discours de haine en baisse
La politique n’est plus un élément catalyseur des discours de haine en ligne. C’est du moins ce qui ressort de ces dernières semaines de monitoring effectué par l’Observatoire d’Internews Côte d’Ivoire. Et pour la semaine du 14 au 20 octobre 2021, malgré une actualité fortement marquée par la politique, une nouvelle baisse générale des discours de haine en ligne est à signaler. Sur les 203 pages, profils et groupes observés, ce sont en tout 88 émojis, images, vidéos et propos à caractère haineux qui ont été relevés.
Une situation d’ordinaire inhabituelle mais qui semble s’installer dans les habitudes : pour la troisième semaine d’octobre 2021, le nombre de discours haineux en ligne est en chute de -32% alors que la politique a été le sujet le plus abordé sur toute la période.
Les discussions observées ont porté sur le séjour en France de Pascal Affi N'Guessan (président du Front populaire ivoirien), le débat autour de la limite d'âge pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le rappel des événements de la désobéissance civile de 2020, l’interview de l'ex-président Laurent Gbagbo sur une chaîne de télévision étrangère et la réponse du gouvernement ivoirien à certaines de ces déclarations faites durant cette interview. A cela, s’ajoute une actualité d’ordre économique : la chasse aux usagers entre deux opérateurs de mobile money.
Fait paradoxal, une seule catégorie de propos de haine suit la tendance à la baisse : les injures et diffamations (56).
Les neuf (9) autres catégories identifiées par l’Observatoire d’Internews Côte d’Ivoire sont soit en légère augmentation soit restées stables. Ainsi, les menaces (1), les propos sexistes (7), la xénophobie ou les injures identitaires (4), les animalisations (18) et les attaques contre des communautés (1) sont en hausse.
La délation, la justification de la haine et les incitations au meurtre ou à la révolte sont quant à elles restées inexistantes.
Les pages (75%), elles aussi, demeurent au premier rang des espaces d’expression de la haine sur Facebook. Les groupes (19%) et les profils (6%) ont néanmoins gagné du terrain cette semaine.
L’observation des discours de haine en ligne est une activité du Programme Transition et Inclusion Politiques en Côte d’Ivoire (PTI), financé par USAID et mis en œuvre par le National Democratic Institute (NDI), Internews ainsi qu’une coalition d’organisations de la société civile ivoirienne.
Internews
Les discussions observées ont porté sur le séjour en France de Pascal Affi N'Guessan (président du Front populaire ivoirien), le débat autour de la limite d'âge pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le rappel des événements de la désobéissance civile de 2020, l’interview de l'ex-président Laurent Gbagbo sur une chaîne de télévision étrangère et la réponse du gouvernement ivoirien à certaines de ces déclarations faites durant cette interview. A cela, s’ajoute une actualité d’ordre économique : la chasse aux usagers entre deux opérateurs de mobile money.
Fait paradoxal, une seule catégorie de propos de haine suit la tendance à la baisse : les injures et diffamations (56).
Les neuf (9) autres catégories identifiées par l’Observatoire d’Internews Côte d’Ivoire sont soit en légère augmentation soit restées stables. Ainsi, les menaces (1), les propos sexistes (7), la xénophobie ou les injures identitaires (4), les animalisations (18) et les attaques contre des communautés (1) sont en hausse.
La délation, la justification de la haine et les incitations au meurtre ou à la révolte sont quant à elles restées inexistantes.
Les pages (75%), elles aussi, demeurent au premier rang des espaces d’expression de la haine sur Facebook. Les groupes (19%) et les profils (6%) ont néanmoins gagné du terrain cette semaine.
L’observation des discours de haine en ligne est une activité du Programme Transition et Inclusion Politiques en Côte d’Ivoire (PTI), financé par USAID et mis en œuvre par le National Democratic Institute (NDI), Internews ainsi qu’une coalition d’organisations de la société civile ivoirienne.
Internews