Le Fsdp forme 50 journalistes et animateurs
Dans leur fonctionnement quotidien, les radios privées non commerciales consacrent très peu de temps aux activités des femmes.
C'est donc dans le but de corriger cette injustice que le Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp) a initié, du 27 au 29 octobre à l'hôtel les Parlementaires de Yamoussoukro, un séminaire de formation au profit de 50 radios de proximité, en activité sur l'ensemble du pays.
Le thème central retenu pour ce renforcement de capacités au profit des journalistes, animateurs et producteurs de radios privées, membres de l'Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (Urpci) a porté sur « la production de contenus sensibles au genre ».
Pendant trois jours, ces responsables de radios ont été instruits par le cabinet "la Maison des chefs d'entreprises" (Mce) sur trois modules, à savoir "la notion du genre, la notion de journalisme sensible au genre et la production de contenus sensibles au genre".
« Mon souhait, c'est que grâce à l'action vigoureuse de cette formation, les journalistes ou les animateurs, dans la production des émissions, puissent établir un équilibre et avoir aussi à l'esprit la responsabilité morale à offrir la même chance à toutes les composantes de la société, de s'exprimer », a souligné Camara Bangali, sous-directeur en charge du suivi-évaluation et contrôle du Fsdp qui représentait la directrice du fonds, Bernise N'guessan.
Pour lui, l’objectif premier est de promouvoir une plus grande diversité, une multiplicité des points de vue, une amélioration de la qualité éditoriale, une bonne représentativité.
En termes de perspectives, Camara Bangali a annoncé, pour les jours prochains, un appui des radios de proximité en matériels.