Lutte contre le travail des enfants : Nassénéba Touré voit le centre d’accueil pour enfants comme une nécessité

Le centre  d’accueil des enfants inauguré. (DR)
Le centre d’accueil des enfants inauguré. (DR)
Le centre d’accueil des enfants inauguré. (DR)

Lutte contre le travail des enfants : Nassénéba Touré voit le centre d’accueil pour enfants comme une nécessité

Le 01/11/21 à 21:19
modifié 03/11/21 à 22:17
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant se prononce sur l’ouverture du centre d’accueil mis à la disposition de son ministère pour sa gestion.
A l’inauguration du centre d’accueil des enfants victimes de la traite, de l’exploitation et du travail des enfants, à Ferkessédougou, le 28 octobre, par la Première dame, Dominique Ouattara, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré a trouvé l’initiative louable. Aussi a-t-elle exprimé sa gratitude à l’épouse du Chef de l’État : « Je voudrais porter la voix de ces nombreux enfants à qui vous donnez une seconde chance en les soustrayant à ce phénomène qui les prive de leurs droits les plus fondamentaux, notamment le droit à l’amour, à la protection et à l’éducation ».

Pour elle, ce centre est une nécessité.

Car il permettra de mettre en sécurité les enfants interceptés lors des contrôles, en attendant leur retour dans leur pays ou dans leurs familles respectives. Il donne aussi l’occasion de recueillir les enfants

exploités sur les sites d’orpaillage ainsi que ceux qui sont objet de trafic aux frontières nord du pays. Selon Nassénéba Touré, Dominique Ouattara, par ailleurs présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, par la réalisation de trois centres (Soubré, Bouaké et Ferkessédougou), matérialise son amour pour eux. Et ce, sans tenir compte des frontières géographiques. « Avec la Fondation Children of Africa, vos actions couvrent divers aspects de la vie des enfants, notamment la santé maternelle et infantile, la lutte contre la violence de toutes sortes, en particulier le travail, la traite et l’exploitation des enfants », a-t-elle déclaré.

Nassénéba Touré a trouvé l’initiative louable. (DR)
Nassénéba Touré a trouvé l’initiative louable. (DR)



Parlant de l’engagement de la Côte d’Ivoire pour éradiquer les fléaux que constituent la traite, l’exploitation et le travail des enfants, la ministre a indiqué qu’il connaît un dynamisme grâce à la volonté politique du Président de la République, Alassane Ouattara, qui en a fait une priorité nationale. « Cette volonté politique s’est traduite par la création de deux comités nationaux chargés de lutter contre ce fléau. Il s’agit du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cim) et du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cns) présidé par la Première dame.

Ces deux Comités, en collaboration avec les acteurs impliqués dans la lutte contre le travail des enfants, ont élaboré et mis en œuvre des Plans d’action nationaux avec tous nos partenaires privilégiés ». Nassénéba Touré a indiqué que la mise en œuvre de ces plans d’action a permis de relever des avancées notables en ce qui concerne la prévention du phénomène, la protection des victimes, le renforcement du cadre juridique, la répression et le suivi-évaluation. Selon elle, le centre d’accueil vient soutenir le Plan d’action en cours qui, dans une approche globale, allie les interventions sectorielles spécifiques au travail des enfants aux programmes sociaux du gouvernement.

« Ces progrès sont reconnus sur le plan international, en particulier par le gouvernement américain qui, depuis 2016, mentionne dans les rapports annuels du département du Travail sur les pires formes de travail des enfants que la Côte d’Ivoire a réalisé des progrès appréciables sur la voie de l’élimination des pires formes de travail des enfants ». Résultat, elle est classée dans la catégorie 2 qui correspond aux États qui font des efforts significatifs pour éliminer ce fléau. «Tout ceci, grâce aux plaidoyers menés sous l’égide de la Première dame, en Europe et aux États-Unis d’Amérique, auprès de hautes personnalités», relève Nassénéba Touré. L’infrastructure socioéducative a une capacité de 80 lits et est destinée aux enfants dont l’âge maximum est de 17 ans. Elle a été construite par la Fondation Children of Africa sur une superficie de 2 hectares. Sa gestion est confiée au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.



Le 01/11/21 à 21:19
modifié 03/11/21 à 22:17