Fédération ivoirienne d’équitation : Pourquoi Stéphane Ouégnin brigue un second mandat

Stéphane Joseph Ouégnin, président sortant de la Fédération ivoirienne d’équitation, est candidat à sa succession. (DR)
Stéphane Joseph Ouégnin, président sortant de la Fédération ivoirienne d’équitation, est candidat à sa succession. (DR)
Stéphane Joseph Ouégnin, président sortant de la Fédération ivoirienne d’équitation, est candidat à sa succession. (DR)

Fédération ivoirienne d’équitation : Pourquoi Stéphane Ouégnin brigue un second mandat

Le 09/11/21 à 00:39
modifié 09/11/21 à 00:56
Le 19 novembre, sauf cas de force majeure, la Fédération ivoirienne d’équitation va renouveler ses instances. En tout cas depuis le 18 octobre 2021, le processus électoral est lancé avec la convocation des membres statutaires à 10h, à l’Espace Cristal, en zone 3C.

Président sortant de la fédération, Stéphane Joseph Ouégnin est candidat à sa succession. Une très bonne nouvelle pour la grande famille du sport équestre qui a noté plusieurs évolutions notables depuis 2017, date de son élection à la tête de la fédération.

Passionné de chevaux, aimant particulièrement l’endurance et les randonnées équestres, Stéphane Ouégnin est en train de révolutionner l’équitation en Côte d’Ivoire. Lorsqu’il prenait les rênes du cheval national, en 2017, la fédération existait à peine.

Son prédécesseur, Ismaël Doukouré, un autre fou du cheval, se battait comme il pouvait pour tenir la barque. Sans grands moyens, les sports équestres étaient obligés de vivre en vase clos, en Côte d’Ivoire. Mais depuis l’arrivée du président Ouégnin, la Côte d’Ivoire a gravi bien d'échelons. Avec un comité directeur pluridisciplinaire composé d’avocats du sport, d’experts comptables, financiers, marketeurs et d’informaticiens, ils ont obtenu en un temps record des acquis notables.

Les Ivoiriens avaient commencé à s’habituer à des compétitions d’envergure telles que les Grands prix Félix Houphouët-Boigny, de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), etc., avec des gains de de 5 millions de FCfa. Jusqu’à ce que survienne cette pandémie de Covid-19 qui ravage le monde.

Depuis 2020, l’équitation est entrée à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) en tant qu'une matière à enseigner aux étudiants comme le basket-ball, le football, le taekwondo, etc.

Par l’entregent du président Ouégnin, la Côte d’Ivoire a été acceptée et siège depuis la dernière assemblée générale de Moscou (novembre 2019) à la Fédération mondiale, avec une célérité qui a laissé pantois tous les observateurs.

Grâce aux opportunités créées par l’affiliation à la Fédération internationale d’équitation (Fie), la Côte d’Ivoire sera présente aux Challenges de la Confédération africaine des sports équestres au mois de janvier 2022, à Alger.

Les Ivoiriens participeront également pour la première fois aux Jeux olympiques de la jeunesse en juin 2026 à Dakar, au Sénégal. Mais il n’y a pas que cela. Stéphane Ouégnin ambitionne de doter le pays d’un hippodrome grâce à la parcelle octroyée à la fédération par le ministère des Sports sur le site de la cité olympique, du côté d’Ebimpé.

Autant de chantiers qu’il compte réaliser avec le soutien de partenaires déjà bien identifiés. D’où ce lobbying auprès des membres statutaires pour obtenir un second mandat de quatre ans. Juste le temps qu’il faut pour asseoir la Côte d’Ivoire définitivement dans le gotha international et songer à passer le témoin.


Le 09/11/21 à 00:39
modifié 09/11/21 à 00:56