Erosion côtière, dégradation des aires protégées : La Société civile ivoirienne autour d’une table

Les membres de la société civile ivoirienne ont échangé sur le changement climatique. (DR)
Les membres de la société civile ivoirienne ont échangé sur le changement climatique. (DR)
Les panelistes ont abordé deux thématiques. (DR)

Erosion côtière, dégradation des aires protégées : La Société civile ivoirienne autour d’une table

Le 10/11/21 à 12:10
modifié 10/11/21 à 19:57
La Convention de la société civile ivoirienne a organisé, le 9 novembre 2021, un débat citoyen autour du thème : « Erosion côtière et dégradation des aires protégées, quelles mesures d’adaptation et d’atténuation en faveur des populations vulnérables ».

C'est en marge de la 26e conférence des parties signataires de la Convention des cadres des Nations unies sur les changements climatiques qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021 et qui fait suite à l’échec de la Convention des cadres des Nations unies sur les changements climatiques Cop25.

Percevant la pertinence du sujet, le coordonnateur de la conférence, Kouma Mamadou, a jugé utile que les camarades de la société civile en Côte d’Ivoire se réunissent et échangent sur ces deux phénomènes que sont l’érosion côtière et la dégradation des aires protégées.

Selon lui, cela permettra de trouver ensemble des réponses qui puissent faire objet de plaidoyers pour l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique. Citant les facteurs qui ont entraîné l’érosion côtière et la dégradation des aires protégées, la panéliste Mme Koné, experte en Genre et présidente de la commission genre protégé, a indiqué que les causes sont à la fois naturelles et anthropiques.

Selon elle, il s’agit des actions menées par les hommes qui contribuent à dégrader la nature. Comme conséquence directe du réchauffement climatique, ce phénomène va influencer les produits cultivés par les femmes rurales. Ce qui va accroître le taux de pauvreté et rendre la femme plus vulnérable.

Les panelistes ont abordé deux thématiques. (DR)
Les panelistes ont abordé deux thématiques. (DR)



Par ailleurs, l’experte soutient qu’il va falloir dans les prises de décisions tenir compte des besoins spécifiques de ces communautés vulnérables (femmes, jeunes, personnes en situation de handicap...).

Cela devrait aboutir à la reconversion des activités, à la modernisation de l’agriculture pour permettre aux femmes de mieux vivre en réduisant la pénibilité de leur travail.

Pour sa part, Marie Paule Okri, agro-écologiste et panéliste, a proposé comme solution, la sensibilisation, des dons pour aider ces personnes vulnérables et leur apprendre à s’adapter à la situation avec de nouvelles mesures. En outre, elle a également proposé le planting des mangroves pour limiter la prise de sable par les eaux, ce qui limitera l’érosion côtière.

Kouassi Alfred, représentant les personnes en situation de handicap au sein du Cndh, a, quant à lui, soutenu qu’il faudrait que l’Etat apporte un soutien financier et stratégique comme ce fut le cas lors de la pandémie du Covid-19 pour éviter que ces phénomènes nuisent davantage aux populations.

En outre, il est important de souligner que tout comme le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire travaille également sur le projet « Benkadi » qui est un plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique. Ce, en vue de l’atténuation et de l’adaptation aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires protégées en Côte d’Ivoire.

Benkadi est un projet du gouvernement néerlandais dans le cadre du partenariat pour le pouvoir des voix.



Le 10/11/21 à 12:10
modifié 10/11/21 à 19:57