Les femmes de la coopérative du quai fruitier sont reparties heureuses. (Dr)
Une journée de la consommation de fruits initiée par le programme HortiFresh Afrique de l’Ouest financé par l’ambassade du Royaume des Pays-Bas a donné lieu, à une remise d’attestations de formation à 30 femmes de la coopérative des femmes vendeuses de fruits, au quai fruitier, sis au boulevard de la paix, à Abidjan-Plateau. En effet, en prélude à cette journée, qui a eu lieu hier au Plateau, ces dames ont bénéficié d’une formation sur la sécurité sanitaire et l'assurance qualité, en rapport avec leur activité. Selon le coordinateur du programme HortiFresh en Côte d’Ivoire, Moussa Coulibaly, il s’agit entre autres de sensibiliser les consommateurs à la valeur nutritionnelle des fruits, stimuler la consommation de fruits frais et de jus de fruits fraîchement préparés... A l’en croire, c’est lors d’une visite dans le cadre de la valorisation des produits agricoles qu’ils ont pu identifier ces femmes au quai fruitier. « Nous avons décidé de les accompagner. Nous avons initié cette journée pour rappeler aux uns et aux autres l’importance des fruits dans notre vie. On n’a pas de problème contre l’alcool, on n’a pas de problème contre les jus. La consommation des fruits a d’énormes bénéfices. Nous allons continuer cette action qui vise à avoir des fruits de qualité et de sécurité pour les consommateurs », a-t-il promis. Ajoutant que ces femmes ont été formées pour leur permettre d’avoir un certificat de salubrité afin d’exercer, mais surtout de proposer des produits de qualité. La présidente des femmes commerçantes de fruits du quai fruitier, Maïmouna Kamrambé, a traduit sa gratitude aux organisateurs pour l’aide qu’ils ne cessent d’apporter à leur coopérative pour son développement. Une initiative qui leur permet d’atteindre leurs objectifs.
Le représentant du DG d’Eolis, la structure qui entreprend plusieurs projets sociaux en faveur de ces femmes, Emmanuel Doli, a réitéré l’engagement d’Eolis à accompagner ces femmes. Par ailleurs, M. Doli a fait un plaidoyer auprès des autorités ivoiriennes: « Mettez à leur disposition des sites pour qu’elles puissent mieux exercer. Ces dames sont battantes. Elles honorent notre pays ».