Les trafiquants d'ivoire arrêtés à Marcory. (DR)
Abidjan : 4 présumés trafiquants d’animaux arrêtés avec 11 défenses d'éléphant
Onze défenses d’éléphants pour un poids total de 37,6 kilogrammes, c’est la saisie faite, après une enquête minutieuse, par l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (Uct), le ministère des Eaux et Forêts et Eagle Côte d’Ivoire, une Ong spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces protégées.
Cette parfaite collaboration a permis d'interpeller quatre (4) présumés trafiquants opérant dans le commerce illégal d’ivoires. Ces derniers s’apprêtaient à écouler la marchandise dans un hôtel, le 31 octobre 2021, à Marcory.
Selon les informations en notre possession, c’est en début de matinée de ce même dimanche que les hommes de l’Uct et ceux du ministère avec l’appui technique de Eagle-Ci, sont arrivés dans l’hôtel où étaient retranchés les présumés trafiquants avec les ivoires provenant essentiellement du Burkina Faso.
L’assaut a été mené au moment où ceux-ci s’apprêtaient à écouler la marchandise. Les quatre quidams ont été arrêtés lorsqu’ils essayaient de vendre les 11 ivoires d’éléphant.
Soulignons qu’un ex-député figure parmi les présumés trafiquants. Cependant, l’opération d’arrestation a été perturbée par l’arrivée de personnes armées de fusils d’assauts et vêtues de gilets par balle.
Ces personnes, se réclamant de la police, ont essayé d’empêcher l’Uct de faire son travail. Alors qu’ils n’avaient ni ordre de mission, ni uniforme ou signe distinctif pour identifier leur corps. Ils ont soutenu être en train d’enquêter sur un supposé trafiquant d'ivoire qu'ils voulaient appréhender.
Toutefois, l’Uct ne s’est pas laissé impressionner, elle a emporté les 4 suspects ainsi que les ivoires à leur véhicule. Pour l’Uct, la suite de l'enquête fera la lumière sur le rôle de ces hommes armés, leurs corps et leur identité afin d’appréhender le but de leur présence sur les lieux de l’opération.
Pour l’heure, les présumés trafiquants conduits au siège de l’Uct à Abidjan ont été interrogés puis déférés au parquet près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, le 5 novembre 2021, pour trafic illicite d’ivoires.
Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Ils se présenteront dans les prochains jours devant les juridictions ivoiriennes où, ils seront entendus. S’ils sont reconnus coupables, ils encourent une peine de prison allant de 3 à 12 mois assortie d’une amende comprise entre 3000 à 300.000 FCfa.
Rappelons que le commerce international d’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître. Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (Wwf). L’espèce ne compte plus que 415 000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier.
Selon les informations en notre possession, c’est en début de matinée de ce même dimanche que les hommes de l’Uct et ceux du ministère avec l’appui technique de Eagle-Ci, sont arrivés dans l’hôtel où étaient retranchés les présumés trafiquants avec les ivoires provenant essentiellement du Burkina Faso.
L’assaut a été mené au moment où ceux-ci s’apprêtaient à écouler la marchandise. Les quatre quidams ont été arrêtés lorsqu’ils essayaient de vendre les 11 ivoires d’éléphant.
Soulignons qu’un ex-député figure parmi les présumés trafiquants. Cependant, l’opération d’arrestation a été perturbée par l’arrivée de personnes armées de fusils d’assauts et vêtues de gilets par balle.
Ces personnes, se réclamant de la police, ont essayé d’empêcher l’Uct de faire son travail. Alors qu’ils n’avaient ni ordre de mission, ni uniforme ou signe distinctif pour identifier leur corps. Ils ont soutenu être en train d’enquêter sur un supposé trafiquant d'ivoire qu'ils voulaient appréhender.
Toutefois, l’Uct ne s’est pas laissé impressionner, elle a emporté les 4 suspects ainsi que les ivoires à leur véhicule. Pour l’Uct, la suite de l'enquête fera la lumière sur le rôle de ces hommes armés, leurs corps et leur identité afin d’appréhender le but de leur présence sur les lieux de l’opération.
Pour l’heure, les présumés trafiquants conduits au siège de l’Uct à Abidjan ont été interrogés puis déférés au parquet près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, le 5 novembre 2021, pour trafic illicite d’ivoires.
Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Ils se présenteront dans les prochains jours devant les juridictions ivoiriennes où, ils seront entendus. S’ils sont reconnus coupables, ils encourent une peine de prison allant de 3 à 12 mois assortie d’une amende comprise entre 3000 à 300.000 FCfa.
Rappelons que le commerce international d’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître. Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (Wwf). L’espèce ne compte plus que 415 000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier.