États généraux de l’assurance-maladie: Les acteurs veulent des produits accessibles à tous et à moindre coût

Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, en compagnie des responsable de l'ASACI. (DR)
Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, en compagnie des responsable de l'ASACI. (DR)
Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, en compagnie des responsable de l'ASACI. (DR)

États généraux de l’assurance-maladie: Les acteurs veulent des produits accessibles à tous et à moindre coût

Le 17/11/21 à 16:29
modifié 17/11/21 à 16:39
L’Asaci organise les états généraux de l’assurance maladie du 16 au 19 novembre 2021, à la salle Crrae-Umoa, à Abidjan-Plateau.
C’est un fait. Nombre d’Ivoiriens n’ont toujours pas accès aux produits d’assurance-santé. Même si, au cours des cinq dernières années, la branche de l’assurance-maladie connaît une forte progression avec une moyenne annuelle de 10%, supplantant ainsi les autres branches d’assurance.

Malgré la relative performance de l’assurance maladie, les statistiques révèlent un déséquilibre structurel de 33 milliards de FCfa sur la période 2011-2019.

Face à cette situation, l’Association des sociétés d’assurances de Côte d’Ivoire (Asaci) organise, du 16 au 19 novembre, les états généraux de l’assurance maladie.

A l’ouverture de ces assises, le mardi 16 novembre 2021, à Abidjan-Plateau, le président de l’Asaci, Koné Mamadou, a indiqué que l’objectif de ce rendez-vous est de parvenir à trouver des produits d’assurance-santé accessibles à tous et à moindre coût.

Pour ce faire, il a relevé qu’une réforme s’impose afin de lever tous les obstacles à la bonne marche de l’assurance-santé. « La diversité des acteurs, notamment des compagnies d’assurance et des organismes de gestion du risque santé avec chacun sa plateforme de gestion et son système de codification, créent des coûts administratifs importants pour les cliniques et rallongent les délais de prise en charge des malades dans ces établissements », a déploré le président de l’Asaci.

Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, a invité l’Asaci à faire en sorte que la Couverture maladie universelle (Cmu) qui est une exigence légale soit respectée par tous. « Un pays qui n’a pas un système de santé robuste ne peut pas se développer. La Côte d’Ivoire a adopté la plus grosse couverture sanitaire : la Cmu, une assurance de base pour couvrir le risque maladie. Dans notre pays, depuis l’adoption de cette loi, tous les assurés doivent avant de souscrire à une assurance complémentaire, souscrire à la Cmu. Contribuons à ce que cette mesure soit une réalité », a affirmé le ministre.

A l’en croire, la Cmu a permis à 1,5 million d’Ivoiriens de souscrire pour la première fois à une police d’assurance-santé. « Le dispositif de la Cmu se met progressivement en place. Nous devons tous y adhérer », a-t-il souligné.

Il importe de relever que six ateliers permettront de plancher sur différents thèmes, au cours de ces quatre jours de travaux.


Le 17/11/21 à 16:29
modifié 17/11/21 à 16:39