Le secrétaire d'Etat Brice Kouamé Kouassi était face aux députés, au nom du ministre Epiphane Zoro Ballo (Ph: Monsan Julien)
Le secrétaire d'Etat Brice Kouamé Kouassi était face aux députés, au nom du ministre Epiphane Zoro Ballo (Ph: Monsan Julien)
Budget 2022: 4 891 466 172 pour le ministère en charge de la Bonne gouvernance
Le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption va disposer d’une dotation budgétaire de 4 891 466 172 F Cfa. Le ministre Épiphane Zoro Ballo en mission hors du pays, c’est Brice Kouamé Kouassi, secrétaire d’État auprès du ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration, qui l'a représenté devant les députés, à l’Assemblée nationale.
«Le budget général du ministère s’établit à 4 891 466 172 FCfa», a-t-il souligné face aux élus du peuple, en notant que cette enveloppe se répartit par nature de dépenses en trois principaux programmes. Concernant le premier (administration générale), le représentant du ministre Épiphane Zoro a révélé qu’il est de l’ordre de 1 888 086 097 FCfa, «structuré de la manière suivante: dépenses du personnel 492 641 305 ; dépenses en biens et services 1 395 444 792 ; investissement et transferts, zéro FCfa».En ce qui concerne la répartition des crédits pour le troisième programme (lutte contre la corruption), le représentant du ministre Épiphane Zoro a affirmé que le budget est estimé à 450 000 000 de FCfa. Ce crédit est découpé en dépenses du personnel (zéro FCfa), dépenses en biens et services (150 000 000) et transferts (300 000 000).
Ces différents crédits, comme l’a souligné le secrétaire d’État au nom du ministère en charge de la Bonne gouvernance, permettront de réaliser quatre actions prioritaires: renforcer et animer savamment les activités de ce département; assurer une «gestion efficace et efficiente» des ressources humaines, matérielles et financières; gérer au mieux l’information, la communication et l’assistance juridique et renforcer le système de planification et de suivi-évaluation.
En conclusion, il a appelé les députés à adopter ce programme budgétaire pour permettre une lutte efficace contre la corruption. Après les débats, les élus membres de la Commission des affaires économiques et financières ont adopté (20 pour, 15 contre et zéro abstention) le budget-programmes du ministère dirigé par Épiphane Zoro Ballo.