Le président du CNDS lit la déclaration relative à la violence et au harcèlement (Bavane)
Harcèlement dans le monde du travail : Un travailleur sur trois, victime de violence
Un travailleur sur trois (1/3) reconnait avoir été victime d’un harcèlement sexuel dans sa relation de travail en Côte d’Ivoire. C’est ce qui ressort de la déclaration du Conseil national du dialogue social relative à la violence et au harcèlement dans le monde du travail.
C’est le président de l’institution, Bernard N’Doumi, qui a lu cette déclaration le jeudi 18 novembre, à la Riviera Bonoumin.
« Selon le rapport d’enquête sur le harcèlement sexuel en milieu professionnel, produit par le Réseau ivoirien des Droits de l’enfant et de la femme (Rideff), en juillet 2021, sur un échantillon de 1 169 travailleurs interroges, 134 femmes sur 556 (24,1%) et 249 femmes sur 613 (40,62%), soit un travailleur sur trois, reconnaissant avoir été victime d’un harcèlement sexuel dans sa relation de travail », a-t-il déclaré.
Avant d’associer sa voix à toutes les initiatives citoyennes pour une sensibilisation de tous les acteurs du monde du travail. Notamment, travailleurs, employeurs et gouvernement.
« Le Cnds recommande au gouvernement de renforcer le dispositif légal et réglementaire contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail », a-t-il appelé
Avant d’indiquer que les dispositions du code du Travail et du code Pénal ne couvrent pas l’ensemble de la problématique et restent encore difficiles à être appliquées.
Selon lui, en ratifiant la convention 190 de l’organisation internationale du Travail (Oit) sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail, la Côte d’Ivoire se donnerait des moyens juridiques très pertinents pour protéger les nombreux travailleurs et lutter plus efficacement contre le fléau.
Outre le gouvernement, il exhorte le secteur public, parapublic et privé à mettre en place au sein de leur service des dispositifs internes de prévention contre ce fléau. Aux travailleurs, il a lancé un appel à dénoncer les cas de violence et de harcèlement qu’ils subissent ou dont ils ont connaissance ainsi que les auteurs.
« Selon le rapport d’enquête sur le harcèlement sexuel en milieu professionnel, produit par le Réseau ivoirien des Droits de l’enfant et de la femme (Rideff), en juillet 2021, sur un échantillon de 1 169 travailleurs interroges, 134 femmes sur 556 (24,1%) et 249 femmes sur 613 (40,62%), soit un travailleur sur trois, reconnaissant avoir été victime d’un harcèlement sexuel dans sa relation de travail », a-t-il déclaré.
Avant d’associer sa voix à toutes les initiatives citoyennes pour une sensibilisation de tous les acteurs du monde du travail. Notamment, travailleurs, employeurs et gouvernement.
« Le Cnds recommande au gouvernement de renforcer le dispositif légal et réglementaire contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail », a-t-il appelé
Avant d’indiquer que les dispositions du code du Travail et du code Pénal ne couvrent pas l’ensemble de la problématique et restent encore difficiles à être appliquées.
Selon lui, en ratifiant la convention 190 de l’organisation internationale du Travail (Oit) sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail, la Côte d’Ivoire se donnerait des moyens juridiques très pertinents pour protéger les nombreux travailleurs et lutter plus efficacement contre le fléau.
Outre le gouvernement, il exhorte le secteur public, parapublic et privé à mettre en place au sein de leur service des dispositifs internes de prévention contre ce fléau. Aux travailleurs, il a lancé un appel à dénoncer les cas de violence et de harcèlement qu’ils subissent ou dont ils ont connaissance ainsi que les auteurs.