Participation des femmes et des jeunes à la politique: Vers la mise sur pied de stratégies nouvelles et plus pertinentes
Selon Euphrasie Kouassi Yao, conseillère en genre du Président de la République, créatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (Cocofci), l’atelier devrait contribuer, à terme, « à mettre en place des stratégies pour favoriser la collaboration entre les jeunes et les femmes en vue de leur meilleure participation aux processus politiques et à la consolidation de la paix ».
Pour ce faire, elle appelle les hommes, les femmes et les jeunes à développer ou renforcer leurs interactions sociales. Car, précise la titulaire de la Chaire Unesco, aucune œuvre humaine, aucune nation, aucune organisation ne peut vivre ou grandir en étant repliée sur elle-même.
« Il est temps d’asseoir cette communauté et de lui donner les armes nécessaires pour vivre. Saisissons cette opportunité, car même si nous enregistrons d’excellents résultats dans le déploiement de nos activités (chacun en ce qui le concerne), le chemin est encore long et les défis de plus en plus grands ! », conseille-t-elle. Avant de saluer les actions menées en Côte d’Ivoire en faveur des femmes par le Président de la République, son épouse et les députés.
Elle a également traduit toute sa reconnaissance au programme Wpp qui se tient aux côtés de la Côte d’Ivoire et de sept autres pays pour contribuer à l’atteinte des objectifs. La présence de ce programme et des partenaires techniques, précise Euphrasie Kouassi Yao, est une véritable aubaine pour la Côte d’Ivoire de corriger la faible participation des femmes dans les instances de prise de décisions.
Pour le Pr Fatou Saw Sarr, coordonnatrice du Wpp, c’est au vu des actions de la Chaire Unesco, du Cocofci, de ses démembrements et des résultats obtenus que son organisation a décidé d’accompagner l’ancienne ministre. Parce que malgré les nombreuses avancées enregistrées, le problème d’égalité demeure.
« Il est plusieurs fois revenu que c’est au sein des partis politiques que le problème se pose, malgré les lois et autres acquis », fait-elle remarquer. C’est pour cette raison qu’elle appelle chaque pays à dérouler son programme et à réfléchir à des axes pouvant y remédier.
Concernant la Côte d’Ivoire, elle a souhaité que les recommandations de cet atelier contribuent à faire d’elle le leader de la sous-région sur la question genre.