Filière riz : Le coût élevé des intrants inquiète les producteurs
La production nationale rizicole risque de chuter cette année, si l'on s'en tient aux déclarations des responsables de coopératives de producteurs venus de tout le pays pour se concerter, le 26 novembre, au centre diocésain de Yamoussoukro.
Selon Martine Grékou, présidente du réseau des Coopératives de producteurs de riz (Copri), en plus des conditions climatiques difficiles et du manque de moyens en lien avec les effets néfastes de la Covid-19, la filière est actuellement confrontée à une augmentation fulgurante du coût des intrants depuis quelques semaines.
"En janvier, nous devons commencer à travailler. Mais le sac d'engrais qui était à 14 000 est passé à 40 000 FCfa", a fait savoir Martine Grékou.
Lui emboîtant le pas, Loué Charles, président de la coopérative des riziculteurs de Saïoua, a révélé que le sachet de 500 g d'herbicide est passé de 400 à 1000 FCfa. "Le coût d'exploitation d'un hectare de riz qui se situait entre 350 000 à 400 000 est passé à 700 000 FCfa. Tous ces facteurs combinés ne nous permettent pas de produire comme il se doit", a-t-il souligné.
Pour Sounkala Ouralaye, responsable de la coopérative des riziculteurs de la région du Gôh, la production nationale va chuter, eu égard aux conditions de production cette année. "Là où tu dois utiliser 6 sacs d'engrais, si tu répands seulement un sac et demi ou deux, quel est le rendement que tu vas obtenir ? Donc la production va chuter cette année", a-t-il expliqué.
Selon la présidente du réseau Copri, l'unique alternative, c'est le Président Alassane Ouattara.
De façon unanime donc, les responsables des coopératives ont décidé de s'en remettre au Chef de l’État afin qu'il vienne en appui à cette filière non seulement à travers le fonds Covid-19, mais aussi en pesant de tout son poids pour que les prix des facteurs de production soient revus à la baisse.
N'DRI CÉLESTIN
"En janvier, nous devons commencer à travailler. Mais le sac d'engrais qui était à 14 000 est passé à 40 000 FCfa", a fait savoir Martine Grékou.
Lui emboîtant le pas, Loué Charles, président de la coopérative des riziculteurs de Saïoua, a révélé que le sachet de 500 g d'herbicide est passé de 400 à 1000 FCfa. "Le coût d'exploitation d'un hectare de riz qui se situait entre 350 000 à 400 000 est passé à 700 000 FCfa. Tous ces facteurs combinés ne nous permettent pas de produire comme il se doit", a-t-il souligné.
Pour Sounkala Ouralaye, responsable de la coopérative des riziculteurs de la région du Gôh, la production nationale va chuter, eu égard aux conditions de production cette année. "Là où tu dois utiliser 6 sacs d'engrais, si tu répands seulement un sac et demi ou deux, quel est le rendement que tu vas obtenir ? Donc la production va chuter cette année", a-t-il expliqué.
Selon la présidente du réseau Copri, l'unique alternative, c'est le Président Alassane Ouattara.
De façon unanime donc, les responsables des coopératives ont décidé de s'en remettre au Chef de l’État afin qu'il vienne en appui à cette filière non seulement à travers le fonds Covid-19, mais aussi en pesant de tout son poids pour que les prix des facteurs de production soient revus à la baisse.
N'DRI CÉLESTIN