Dans la tristesse et la douleur, parents, ministres, associations d’écrivains, collaborateurs, partenaires, amis et fan-clubs sont venus nombreux assister à la veillée religieuse, le jeudi 2 décembre, à Ivosep Treichville, d’Isaïe Biton Koulibaly (IBK) décédé, le mercredi 10 novembre à Abidjan. Le lendemain 3 décembre, après la levée de corps sur le parvis de l’église Saint Ambroise ma Vigne de Cocody-Angré, suivie de la messe de requiem, l’auteur a été porté en terre au cimetière de Williamsville dans la stricte intimité familiale.

Dans son témoignage à la cérémonie d’hommage, le représentant de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci), Gilles Dégny, a, d’entrée, salué la mémoire du défunt qu’il qualifie d’artiste pourvoyeur d’émotions. « IBK, utile pour les autres, tu l’as été. Tu avais le talent de parler aux Ivoiriens de ce qui les concerne et de ce qui les touche, tu as apporté une dose d’émotions au bonheur partagé.

Tu peux partir en paix », a-t-il indiqué. Avant de conclure que l’écrivain, aux multiples ouvrages, a contribué à la multiplication du nombre de lecteurs ivoiriens car sa contribution à la littérature ivoirienne est énorme.

Ackah Sonia, vice-présidente du fan-club Isaïe Biton, a affirmé que l’auteur était comme un “père ” pour eux car ils ont beaucoup appris de lui. A cet effet, elle a exhorté les membres du fan-club à faire en sorte que ses œuvres, non encore éditées, paraissent. « Papa Isaïe n’a pas encore fini de publier ses œuvres et nous devons accomplir cela afin que son nom ne meurt jamais », a-t-elle souligné.

Quant à son ami Philippe Demanoir, par ailleurs écrivain, il a souligné que l’écrivain Isaïe Biton est celui qui a favorisé l’émergence d’une classe d’écrivains, à travers Adoras.

Ange Kumassi (Stagiaire)